1. Capucine


    Datte: 18/04/2021, Catégories: f, ff, ffh, fbi, inconnu, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fantastiq, Masturbation Auteur: Noémie Fasollasido, Source: Revebebe

    La ouate me portait. La ouate m’enveloppait. Elle m’envahissait même.
    
    D’instinct, mon corps avait retrouvé la position fœtale.
    
    De son côté, mon esprit avait été soufflé par l’explosion de plaisir. Depuis, il luttait pour refaire surface. Par bribes, les souvenirs retrouvaient leur place. D’abord des images, puis des sensations. Et enfin des scènes entières. J’allais bientôt me rappeler comment j’en étais arrivée à flotter dans ce rêve éveillé, encore secouée par une jouissance inouïe.
    
    Tout avait commencé quelques semaines auparavant.
    
    Capucine m’a avoué plus tard m’avoir remarquée dans les allées du marché et m’avoir suivie jusqu’au salon de coiffure. Puis, elle a provoqué un raz-de-marée d’appels téléphoniques dans la boutique. L’aide de Simon, son mari, et de l’Agence avait été providentielle. Rien de tel que d’avoir à sa disposition plusieurs lignes téléphoniques pour provoquer une effervescence chez les employées du salon et donner à Capucine une subtile occasion de m’approcher.
    
    Quand ses mains ont commencé à masser mon cuir chevelu, j’ai très vite ressenti un bien-être apaisant. Ses doigts serpentaient dans mes cheveux avec une sensualité saisissante. Après une semaine harassante, cet instant de délicatesse était le bienvenu. Je pense même avoir sombré quelques secondes. Puis, il y eut le flash ! Une image s’imposa à mon esprit et s’imprima sous mes paupières fermées en une fraction de temps sidéral. Sur le moment, je n’ai pas compris sa composition. Par ...
    ... contre, son symbolisme ne me laissa aucun doute : il était question de désir, de plaisir et de volupté. Le murmure de Capucine suivit le flash de près.
    
    — J’ai glissé mon numéro dans ta poche.
    
    Quand j’ouvris les yeux, l’image s’évanouit. Je réalisai qu’il me fallait découvrir celle qui l’avait provoquée. Mais Capucine n’était déjà plus qu’une silhouette à la queue de cheval blonde perchée sur des bottes magnifiques.
    
    Après cet épisode, des tonnes de questions ont envahi ma tête, toute la journée. Qui était cette femme ? Que me voulait-elle ? Que croyait-elle ? Que j’allais craquer et l’appeler sans savoir de quoi il retournait ?
    
    J’avoue toutefois que j’étais troublée.
    
    Le soir venu, alors que je me glissais dans un bain bien chaud, toutes les tensions accumulées s’évanouirent et, pendant un instant, j’ai cru que mon esprit allait trouver la paix. Mais, dès que je me détendis tout à fait, un nouveau flash survint.
    
    L’image mentale réussissait l’exploit de réunir la main d’une femme caressant le sexe d’une autre, deux bouches féminines s’approchant d’une bite gonflée et deux paires de seins se frottant gaillardement.
    
    Mon corps lança un appel pressant. J’avais tout à coup envie de caresses. Envie de sexe. Envie de jouir !
    
    La mousse du bain me donnait un prétexte pour passer mes mains sur mes cuisses, remonter sur mon ventre et sentir mes seins se gonfler. Mes tétons émergeaient de la mer d’écume comme deux petites îles. Des îles volcaniques, ambassadrices du ...
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