Le Con, la Brune et l'Étudiant
Datte: 12/04/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
jeunes,
hplusag,
jalousie,
double,
fsodo,
Auteur: Xavier2, Source: Revebebe
... plaisir, l’émotion, le soulagement de n’être pas frigide. Je ne sais pas. Mais j’ai pleuré longtemps. Mon vrai dépucelage : je suis devenue une femme.
Je devrais sans doute penser à Sylvie. Je suis dans son lit, avec son mari. Mais je ne me sens pas coupable. Ce n’est rien, je ne lui ai rien pris. Son mari m’a juste appris le plaisir, en ami. Ce ne sera qu’une fois. Le cap est franchi, pas besoin de recommencer. Je suis dans les bras de Gilles, j’ai son sperme en moi, mais je pense à Damien, mon petit copain de l’époque. Lui, il est beau, son corps est souple et net, mes parents le trouvent sympathique. Ça va être bon de faire l’amour avec lui, de jouir avec lui, maintenant que je sais. Au besoin, je lui dirai de ralentir un peu, de peser davantage sur moi, comme Gilles. Mais il ne saura jamais, comme Sylvie. Je n’ai donc rien fait de mal.
À l’égard de Gilles, je n’éprouve que de la reconnaissance. J’ai envie de lui dire merci. Mais je ne trouve pas les mots. Alors, j’embrasse sa peau, respectueusement. Et me lève, pour me rhabiller. Il me raccompagne jusqu’à la porte. Je ne peux pas m’empêcher de regarder son corps. Je ne comprends pas. Il a du ventre, plein de poils sur le torse. Son sexe pend, épais, mais court. Comment ce corps, et ce sexe, ont pu émouvoir le mien ? Ça va être encore meilleur avec Damien. J’en chantonne de joie en rentrant chez moi à vélo dans la ville endormie. Et j’ai dormi tranquillement cette nuit-là, comme un bébé.
Mais il ne s’est rien ...
... passé avec Damien quand on a refait l’amour. Ça m’a déçue. Ça m’a surtout agacée de le voir content, repu, sans se soucier de savoir si j’avais pris du plaisir. Le problème ne venait pas de moi, Gilles m’en avait donné la preuve. Donc, il venait de Damien. Et je lui en voulais. C’était une réaction idiote, je le sais maintenant. Si j’avais été courageuse, j’aurais dit à Damien que ce n’est pas ainsi que les hommes font l’amour. Mais ce n’est pas facile à dire à dix-huit ans. Je me suis tue. J’ai même été malhonnête, j’ai triché avec moi-même. J’ai préféré croire que ce serait bien pour moi de recommencer un peu avec Gilles, pour qu’il m’apprenne vraiment, plutôt que de m’avouer que j’avais envie de lui.
C’est comme ça que je suis devenue sa maîtresse. Ce mot m’effrayait. J’en avais inventé un autre : son élève secrète. Mais dans les faits, j’étais la maîtresse d’un homme marié chez qui je faisais du baby-sitting. Pas glorieux, à dix-huit ans. Très vite, il m’a parlé d’un de ses collègues, célibataire, qui pourrait nous prêter son appartement pendant ses heures de travail. Gilles a calqué ses périodes de récupération sur mes horaires, de lycéenne d’abord, d’étudiante ensuite.
Dans cet appartement, j’allais chaque semaine, le mercredi après-midi avant le bac, le vendredi matin après. Je disais à mes parents que je partais pour la fac. Là-bas, je me changeais, mettais les affaires que Gilles m’avait offertes et qu’il laissait dans l’appartement de son copain. La veille, je ...