1. La déposition de Lay O'Neel (3)


    Datte: 11/04/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... zéro, rien, nada. Il m’a dit qu’il voulait m’emmener au bout de la débauche, mais...
    
    — L’élève a dépassé le maître.
    
    — C’était le but. Je me couchais près de lui le soir. J’avais la peau couverte de sperme séché. Mais pas le sien. Je lui interdisais de me toucher, mais je l’obligeais à regarder.
    
    Le flic regarde attentivement Lay. Ses yeux scrutent cet abysse insondable. Ce vertige de méchanceté pure.
    
    — Vous l’avez poussé au suicide.
    
    — Jamais de la vie. J’ai fait exactement ce qu’il me demandait. Je suis allé au bout de la débauche pour lui. C’est lui qui n’a pas supporté.
    
    Le flic déglutit. Cette femme, face à lui... En dix ans de métier, il n’avait jamais rencontré un tel poison à l’état pur. Et tout à coup, le flic se redresse. Fait face à cette incarnation concentrée de la luxure même. Il s’exclame :
    
    — Et vous y avez pris goût !
    
    Il frappe son bureau du plat de la main.
    
    — Vous y avez pris goût !, répète-t-il, la rage au cœur. Alors la prochaine fois, ce sera qui ? Hein ? Qui ...
    ... allez-vous jeter dans les bras de la mort ? Qui allez-vous rendre fou de désir pour vous, au point de se suicider si vous ne vous offrez pas à lui alors que vous passez entre les bras de tous ? Hein ? Un riche héritier ? Une star de la chanson ?
    
    — Un flic ?, demande Lay, tout sourire.
    
    — Sale..., entame le flic, main levée.
    
    — Tu ne toucheras pas un seul de mes cheveux, sale cogne, dit Lay. Sinon tu sais ce que je vais te faire.
    
    Elle tire une cigarette de son paquet, enfin. Elle la porte à ses lèvres. Ses lèvres... Elle cliquète le briquet, enflamme le tabac, attise la combustion, avale la fumée, la recrache voluptueusement.
    
    — Vous n’avez rien contre moi. C’est aussi simple que cela.
    
    Elle écrase la cigarette à même le bureau du flic, lentement. Soigneusement.
    
    Elle le fixe du regard.
    
    Elle se lève.
    
    Et alors qu’elle s’apprête à franchir la porte du bureau, l’officier rêve, un instant, un instant seulement, mais un instant complet, de la rattraper, de la plaquer contre le mur, et de la... 
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