Convoitise généreuse
Datte: 03/04/2021,
Catégories:
f,
h,
ffh,
religion,
forêt,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
confession,
Humour
fantastiqu,
Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe
... désir d’en finir en beauté. Rien que la chaleur de sa peau me met en transe. Sauf que moi, je voulais absolument voir comment il était construit avant d’aller plus loin, avec ou sans lui.
— C’est là que tu glisses tes mains entre ses cuisses et que tu l’achèves de quelques secousses bien ajustées.
— Bien plus jouissif ! Je me mets à genoux devant lui et lui offre mes mains, pour le plaisir, puis mes seins, pour se répandre. J’ai trop envie de le regarder éjaculer, de sentir l’odeur de son sperme, de contempler chaque contraction de son ventre, chaque frémissement de son membre.
— Et alors, ce phallus si ardemment convoité, il a tenu ses promesses ?
— Au-delà de toute espérance. Dès la première giclée je perds le contrôle. Avant qu’il ait fini de tout cracher, je décolle et le rejoins dans la volupté. Mes mains crispées sur ses fesses, sa bite encore dégoulinante contre ma joue, ses grognements de satisfaction dans les oreilles, je ne me retiens plus de crier mon plaisir. Un orgasme d’une intensité incroyable. Si je n’avais pas déjà été au sol, je crois que mes jambes auraient flanché.
— J’imagine le tsunami ! Mais Pierre, pendant ce temps, laissé en rade à quelques brasses du rivage ?
— C’est là que j’ai réalisé qu’en me poussant vers le danseur magnétique, la fille convoitait en fait ma place.
— Donc, en gros, vous vous êtes généreusement convoités parmi. Mais c’est toi qui as tiré le gros lot.
— On peut dire ça comme ça. Sauf qu’il n’était pas gros, juste bon ...
... vivant et jouisseur. Et, putain qu’est-ce que j’aime avoir ce genre de mec entre les mains.
(1) http://www.youtube.com/watch?v=DUT5rEU6pqM&feature=kp
(retour au sommaire)
Le journaliste avait fait un long voyage depuis New-York, en avion d’abord jusqu’à Tucson, puis en bus jusqu’au Mexique, et enfin dans un taxi branlant, aussi poussiéreux que ce paysage écrasé de soleil, de la frontière civilisée de l’état au fin fond de la Sonora, dans ce recoin oublié qu’était la cité de Tasir. Tout ça pour se retrouver devant une triste masure en torchis, que les gamins du village lui avaient indiquée avec des moues salaces et des clignements d’yeux complices.
C’était le plus étrange bordel dont le yankee ait jamais entendu parler. Des filles incroyablement belles et lascives, prêtes à toute sorte de galipettes, y compris « à cru » avec les paysannos du coin, infectés de chancres et de pustules, ou les touristes assez fous pour se risquer dans ce coupe-gorge. Le seul endroit du Mexique (et probablement du monde) où pour quelques malheureux pesos vous pouviez vous taper des reines de beauté. Personne ne savait d’où elles venaient, nul ne les ayant jamais entendues dire un mot, comme si elles étaient muettes ou incapable de parler la langue.
Une histoire diablement étonnante, assez étonnante en tout cas pour qu’un journaleux de la grosse pomme accepte de traîner ses guêtres dans ce trou paumé.
Tiré de ses réflexions par les nuages de mouches bourdonnantes, le journaliste finit ...