Convoitise généreuse - Histoires de Sexe

Convoitise généreuse

... magnétique.
— Et qu’est-ce qu’il faisait de si animal ou de si obscène ?
— Il dansait, les yeux fermés, comme perdu dans ses pensées intimes. Enfin, danser c’est beaucoup dire : il tournait lentement sur lui-même, ancrant ses pieds dans le sol à chaque fois qu’il basculait son bassin vers l’avant. Un rythme d’une bouleversante constance, fait de l’inlassable répétition de coups de reins, dont il gratifiait une femme visible de lui seul.
— Un mec qui mime la copulation pour titiller les meufs, ça ne doit pas être très inhabituel dans un tel lieu.
— En plus de tanguer de tout son corps, comme s’il plongeait avec délectation dans un giron voluptueux, il faisait aller et venir sa main droite sur sa tige, avec une régularité de métronome.
— Pour faire court, tu me décris un mec qui se branle après t’avoir regardée jouir sous les coups de langue de ton ex et les doigts experts d’une inconnue. L’équivalent masculin d’un numéro de pole dance un peu poussé. Je n’y vois toujours rien de très exceptionnel.
— Ferme les yeux, pour mieux te représenter la scène ! Si je te dis que sa main battait la mesure à quelque chose comme cent coups minutes, alors que son bassin y répondait tous les quatre coups, tu commences à comprendre ? Ne me dis pas que tu restes de marbre en matant Shakira qui danse Hips don’t lie ! (1)
— Ah oui, s’il met son plaisir en scène dans le registre pop rock, en plus à un rythme aussi soutenu, c’est déjà plus parlant. Et ça a duré longtemps ?
— Tu ne peux ...

... pas imaginer l’endurance du type. J’en ai longuement profité, l’imaginant en moi, chaque secousse de ses hanches se prolongeant jusqu’au fond de mon ventre. Seule ombre au tableau, comme sa main était placée, je ne voyais pas sa queue. Il me semblait bien gaulé, mais il cachait son jeu. Cruelle incertitude…
— Tu as donc fini par abandonner Pierre et la fille, pour offrir ton cul à l’inconnu, qui t’a prise sauvagement, comme personne n’avait jamais osé le faire auparavant ?
— Pire, j’avais tellement envie de me gaver de son énergie sexuelle, que je me suis enroulée autour de lui, mes tétons pressés contre son dos. Ce salaud a continué son manège comme si je n’existais pas. Sauf que maintenant ses fesses comprimaient mon bas-ventre, puis s’en éloignaient en laissant un grand vide, toujours à ce même rythme d’enfer. Accrochée à son cou, par derrière, j’étais secouée dans tous les sens. Les mouvements de son torse malaxaient mes seins, faisant monter en moi des sensations inconnues.
— Alors là, grimper sur le dos d’un mec pour se faire jouir, je reconnais que c’est inédit !
— En fait, je n’avais aucune envie de jouir, à ce moment. Seulement profiter de l’instant. Jusqu’à ce que je sente qu’il n’allait pas tenir beaucoup plus longtemps.
— Et alors ?
— Tiens, ça commence à t’intriguer ?
— C’est surtout de t’imaginer aussi excitée qui m’intéresse. Je suis toujours partant pour apprendre des trucs utiles.
— Donc, je sens le type se préparer à tout lâcher. Son corps irradie du ...