Laetitia 05 - Histoires de Sexe

Laetitia 05

... jambes trembler et ma tête tourner. Quelques secondes plus tard, j'étais dans l'auto de Barbara en direction de ma maison.

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Le voyage s'est déroulé dans le silence. Je réalisais que mon fils s'était probablement fait manipuler lui aussi. Tout au long, j'ai laissé ma tunique telle qu'elle était, je ne cherchais plus à me cacher. À quoi bon me cacher maintenant? J'étais totalement défaite et je ne voyais plus de sortie pour moi. Je n'arrivais même plus à relever la tête. Et le pire c'est que mon corps ne mentait pas, j'étais constamment excité. Un feu avait été allumé en moi et m'avait embrasé sans que je n'y puisse rien. Mes pensées revenaient constamment à ce nouveau besoin d'alimenter cette flamme.

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Ce soir quand Jean-Yves est arrivé, Éric était chez ses amis et moi j'étais habillée et maquillée de façon très ordinaire. Il ne restait que quelques traces des derniers jours, incluant mes ongles que Jean-Yves a vite fait de remarquer et pour lesquels il m'a complimenté. Il trouvait cela coquet. Je lui avais préparé un bon repas et une belle table pour un petit festin en amoureux. Je ne devais rien lui dire sinon que demain j'avais une soirée importante pour l'avenir de ma carrière et que j'avais besoin des deux hommes de ma vie, lui et mon fils, pour m'y accompagner.

En rechignant un peu il a accepté et comme Barbara me l'a suggéré, pour le récompenser je lui ai volontairement offert une fellation. Jean-Yves ne me comblait vraiment plus. Il a éjaculé au ...

... bout de deux minutes et sans m'offrir la réciproque il est parti se coucher tant il était vanné.

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Éric est arrivé tard, moi et Jean-Yves étions au lit depuis plusieurs heures. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil. J'ai vu mon fils ouvrir la porte de notre chambre et nous observer silencieusement quelques secondes avant de partir vers sa propre chambre. Pendant ces quelques instants, j'ai frissonné en revivant dans ma tête les derniers jours.

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Le lendemain, tout comme moi, Éric n'a pas dit un mot au sujet de ce qui s'était passé. Il écoutait son père qui ne se tarissait pas d'histoires au sujet de son congrès. Il était trop volubile et je me doutais que c'était pour me cacher une infidélité. Je l'ai bien vu rougir à une pensée une fois ou deux. Après un petit-déjeuner copieux, Éric s'est enfermé dans sa chambre après nous avoir promis qu'il serait prêt pour la sortie de ce soir. Il devait prendre sa douche et s'habiller avec son seul complet.

Jean-Yves de son côté a vaqué à l'entretien de la maison pendant de longues heures. Tonte du gazon, nettoyage de l'auto, tout y passait. Il m'a laissé à me morfondre seule sans savoir ce que j'avais vécu et ce que j'allais lui faire vivre.

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À 18 h, nous étions tous les trois devant la porte de la maison de monsieur le directeur général. J'avais un grand sac à main en cuir qui contenait les quelques effets que Barbara m'avait demandé d'apporter. Mes deux hommes portaient leurs complets. Moi, je portais ma plus ...