1. Le miroir aux alouettes (5)


    Datte: 01/04/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... observés. Je n’avais plus en tête que le plaisir à lui procurer. Mon mari venait de se retirer de ma bouche. C’était simplement pour ouvrir totalement mon chemisier. Il me remettait son sexe là d’où il l’avait retranché. Et c’était en me triturant les seins qu’il reprenait sa cadence.
    
    Tantôt rapides et à d’autres instants plus langoureux, ses avancées de bassin pour me limer une fois encore se mettaient en pause. De sa poche, une sorte de chiffon sombre venait de faire son apparition.
    
    — Je vais te mettre un bandeau… tu n’as plus ton mot à dire. Tu as voulu venir ici et bien tu vas être servie. Madame va devenir un sac à foutre, une bourgeoise que je vais offrir à ceux qu’elle ne verra pas, plus. Attends… avant tout, sache que je t’aime et que je suis là, à tes côtés. Tu ne risques rien… alors tu peux te laisser aller…
    
    — … ? Facile à dire…
    
    — Tais-toi ! Tu ne dois plus parler, juste m’écouter et m’obéir. Mets-toi à genoux devant le banc…
    
    La position demandée, pourquoi est-ce que je l’avais prise sans discussion ? Entrainée dans un jeu pervers, qui me nouait les tripes, j’en relevais un certain bénéfice corporel et sensuel ? Je ne comprenais plus rien de mes réactions. Une fois les genoux au sol, Jean avait noué son foulard, me masquant la vision du monde qui nous entourait. Curieusement la privation de ce sens développait une perception accrue de mon ouïe. Il se servait aussi de sa ceinture pour réunir et garder mes poignets joints dans mon dos.
    
    — Voilà ! ...
    ... Tu es la merci de mes désirs les plus fous. Tu veux continuer le jeu ? Parce qu’il s’agit juste d’un jeu…
    
    — … !
    
    — Un oui ou un non pour que je sois certain que c’est aussi ta volonté… d’aller plus loin.
    
    — … ou… oui !
    
    Ma voix chevrotait, pour un acquiescement pas très net. Il s’en contenterait. Il reprit ses commandements sans monter le ton.
    
    — Debout, femme !
    
    Cette fois, il dut me prêter la main pour que je parvienne à me remettre sur mes pieds. Je n’étais pas au bout de mes surprises. D’une main qui ne tremblait pas, il ouvrait le fermoir de ma jupe. Elle me glissait le long des gambettes et j’étais à poils en pleine nature. Guidée par sa main qui me cramponnait, nous avions repris ce qui me semblait être une sente minuscule. Privée de la vue, je trébuchais partout et sans son secours je me serais étalée partout. Mais il veillait. À un certain moment, l’impression que nous n’étions plus seuls me surprenait.
    
    Comme si une ou des présences foulaient les alentours, pas toutes proches et peu éloignées cependant. Mes oreilles détectaient ces bruits peu familiers, les analysaient à leur manière et m’inquiétaient de plus en plus.
    
    — Nous allons faire une pause par là.
    
    — Où ?
    
    — Juste devant nous, il y a une sorte de tronc installé par des bucherons… attends, je te guide. Tu vas pouvoir t’assoir. Recule d’un pas. Tu sens contre tes talons ? C’est le siège en question… voilà, tu peux te mettre assise. Non ! pas comme ça. Garde les cuisses entrouvertes.
    
    — ...
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