1. Kukac Arrobe


    Datte: 18/03/2021, Catégories: nonéro, exercice, revebebe, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... à lire et que vous aurez un bon travail, on en reparlera. Mais à mon avis ce sera seulement quand les poules auront des dents.
    
    Il s’était un peu avancé vers elle. Et il se tenait la braguette.
    
    — Tu ne veux pas vraiment lui faire un petit coucou ?
    — Non ! Et nous allons stopper là notre dialogue ! Je ne parle pas aux bites sur pattes. Finissez votre bière et au revoir.
    — Mais tu me sembles bien pressée de me voir filer. Je ne bois jamais cul sec.
    
    Il levait la canette devant son visage, la narguant délibérément. Elle commençait à craindre vraiment. Il était chez elle et pour le déloger, s’il ne voulait pas partir… quelle idiote d’avoir laissé monter ce type. Non seulement goujat, mais veule et dans son œil, elle lisait des trucs pas très réjouissants. Il n’allait tout de même pas la violer.
    
    — Bon ! Ça suffit maintenant. Ou vous foutez le camp ou j’appelle la police.
    — Eh ben ! Mademoiselle s’énerve ! Pour pas grand-chose. Je ne veux que baiser avec toi… même pas faire l’amour, tu vois c’est raisonnable comme espoir.
    — Ça suffit. Non seulement vous êtes méchant, mais en plus vous êtes con. Allez dehors…
    — Sinon quoi ? Tu peux appeler les keufs bien sûr. Mais pour quel motif ? Je suis venu chez toi parce que tu m’y as invité… quand on en aura fini, quand on aura baisé, je suis certain que tu en redemanderas… et puis je n’ai peur de personne, moi.
    — Je vous en prie… laissez-moi tranquille.
    
    Aleyna reculait alors qu’il avançait. Derrière elle il n’y avait plus ...
    ... que la porte de sa salle de bain. Elle s’y réfugia et tourna prestement le verrou. Kukac derrière le panneau tambourinait comme un malade.
    
    — Laisse-moi entrer… tu ne voudrais pas que je défonce la porte. Allez salope ! Ouvre-moi la lourde.
    — Non ! J’appelle cette fois la police.
    
    Elle se mit à crier de l’autre côté de la paroi de bois. Il arrêta de frapper et un long moment elle l’entendit qui remuait tout dans l’appartement. Enfin après un temps indéfini, elle s’enhardit et revint dans la cuisine. Effectivement, le gaillard avait vidé les lieux. Il avait retourné quelques tiroirs, éparpillé tous les sous-vêtements de la jeune femme. Pff ! Quel cirque ! Puis en revenant dans la pièce qui servait de bureau, elle eut un coup de sang. Ce salaud avait embarqué son ordinateur portable.
    
    Il ne pourrait pas de toute façon le mettre en route. Pour ce faire il fallait l’empreinte de l’index d’Aleyna. Donc cette fois, il ne lui restait plus qu’à aller pour de bon, voir les flics. Merde, quel crétin tout de même. De toute façon pas question de ne rien faire. Elle décida de ne rien toucher et de faire venir la police. Elle songea aussi que pour s’expliquer au téléphone, ça allait être coton ! Comment raconter qu’elle avait elle-même contacté ce type, qu’il l’avait raccompagné et que le reste avait mal tourné ? Le mieux était sans doute de se rendre au commissariat tout proche.
    
    Finalement, elle ressortit pour se rendre au poste de police. En poussant la porte, elle avait comme ...
«12...121314...18»