Une érotique Odyssée (1)
Datte: 07/05/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Lydris, Source: Xstory
... redresse. Lorsqu’elle est à genoux, la lumière des chandelles éclaire son visage et rehausse le carmin saisissant de ses lèvres pulpeuses. La peau de son visage jeune est d’un blanc laiteux, si bien que j’ai l’impression que se tient à mes genoux une statue de marbre. Ses cils, agglomérés par ses larmes sincères, n’en relèvent pas moins la noirceur infinie de ses iris. Son regard vibre d’une émotion que j’ai du mal à décrypter.
Jusqu’à ce que je sente quelque chose qui remonte de mes genoux. Ses mains se perdent sur les muscles de mes cuisses, caressent la blessure que m’a infligée un sanglier quand j’étais jeune, remontent vers mes hanches, vers ma ceinture. Je réprime un hoquet de surprise. Ses yeux n’ont pas quitté mes yeux. Leurs ténèbres sont impénétrables ; toutefois, le rouge puissant de sa bouche est éloquent. Elle pousse un soupir langoureux et se plaque contre mes jambes. Je sens ses seins qui se pressent à travers les voiles sombres de sa robe contre mes cuisses. Mes nerfs surexcités par la boisson et le cadeau du dieu perçoivent l’accélération de son souffle, tandis que ses longs doigts viennent caresser mes fesses.
Je sens la chaleur de mon corps se concentrer dans mon bas-ventre. Une excitation inédite m’envahit, me soulève, me coupe le souffle. Je jette à Circé un regard lubrique ; ses reins cambrés font ressortir sa croupe qu’épouse sa robe, tandis que son visage, à quelques centimètres de mon pagne, s’approche de la bosse en train de s’y former. Sa ...
... natte noire comme la nuit pend négligemment sur son épaule, presque sans bouger, malgré les mouvements de serpent que fait sa tête autour de sa proie.
Ma main gauche attrape cette natte à l’endroit où elle se forme. L’enchanteresse se fige et découvre mon visage empourpré, haletant, bestial, au moment où je tire vers le bas pour la forcer à me regarder. Son expression faussement surprise a quelque chose de profondément concupiscent qui achève de me mettre hors de moi. D’un mouvement leste, sans lâcher mon épée, je me débarrasse de mon sous-vêtement. Ma verge soulève désormais directement mon pagne, et je sens en elle le rythme accéléré des battements de mon cœur.
Pendant ce temps, sans que je sache comment elle a fait pour l’attraper et avant que je puisse réagir, Circé a porté à son visage la coupe qu’elle m’a tendue. Elle a attendu que je la regarde à nouveau pour renverser dans sa bouche langoureusement ouverte l’intégralité de son contenu. Le breuvage rouge coule sur ses lèvres carmin et vient tremper le haut de sa robe de taches rouge sang ; les voiles diaphanes se collent à sa peau, révélant une poitrine fière, et leur finesse est tel qu’ils laissent deviner deux tétons qui pointent d’excitation. Elle joue un instant avec le contenu de sa bouche, sans me lâcher des yeux, avant d’avaler sensuellement son contenu.
Un frisson parcourt son corps tandis que sa peau rosit sous l’effet de sa chaleur interne. Une nouvelle odeur vient s’ajouter à l’atmosphère déjà lourde de ...