1. 0206 Rien que toi, rien que moi.


    Datte: 17/03/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... profiter de chaque instant.
    
    Je reprends du pain, de la confiture, du café. Qu’est-ce que c’est bon de se réveiller en douceur, en compagnie du gars qu’on aime !
    
    « Ça fait du bien ! » il me lance, en terminant sa troisième tartine. Jérém a l’air en pleine forme et ça, ça fait plaisir à voir.
    
    « C’est vrai… ».
    
    « Bon, moi je vais prendre une douche… » il me balance.
    
    « On la prend ensemble ? ».
    
    « Le bac est petit… ».
    
    « On va se serrer… ».
    
    « Coquin, va ! ».
    
    « Comme toi ! ».
    
    La petite salle de bain est un brin plus chaude qu’avant le petit déj. Jérém ouvre l’eau et le petit chauffe-eau à gaz se met bruyamment en route.
    
    « J’espère qu’il ne va pas exploser… » je lance à la cantonade.
    
    « J’espère surtout qu’on ne va pas tomber en panne de gaz… » fait-il, tout en se débarrassant de son t-shirt et de son boxer ; Jérém est à poil, beau comme un Dieu.
    
    « Ah… » je lâche, moins troublé par la perspective de me doucher à l’eau froide que par la vision soudaine de sa nudité. Ce mec est tellement bien foutu que chaque fois que je le vois à poil, j’ai l’impression que c’est la première fois.
    
    Je me déshabille à mon tour, sans pouvoir décoller les yeux de mon beau mâle brun posté devant le bac douche, le bras tendu sous le jet d’eau, en attendant que l’eau chaude se manifeste. Mais les secondes s’enchaînent, et rien ne se passe. Le bogoss commence à grelotter.
    
    Je m’approche de lui, je glisse mes bras entre ses biceps et son torse, je pose mes mains à ...
    ... plat sur ses pecs d’acier, et je le serre fort contre moi. Le contact avec sa peau me donne mille frissons.
    
    « Parfois il lui faut un peu de temps pour chauffer… » il m’annonce.
    
    « J’essaie de te chauffer, en attendant… ».
    
    « T’es mignon… ».
    
    Et alors que je lui fais plein de bisous dans le cou, Jérém tourne d’abord le visage et m’embrasse sur la bouche ; puis, il se tourne carrément vers moi et me serre à son tour contre lui, pecs contre pecs, bassin contre bassin, ses bras dans mon dos, ses mains caressent fébrilement mes épaules. Nous nous câlinons en silence, en plein bonheur.
    
    « Je crois que l’eau va être bonne… » il m’annonce.
    
    Jérém rentre dans le bac et ouvre complètement le rideau pour faire de la place.
    
    « Viens… » il m’invite à le rejoindre.
    
    « On va en mettre partout… ».
    
    « On s’en fout… ».
    
    J’adore l’idée : on est à la campagne, et on ne se prend pas la tête pour des détails insignifiants. Le jet dru plaque ses cheveux bruns, ruissèle sur son corps, trempe les poils de son torse : ce mec me rend fou.
    
    Je le rejoins sous l’eau. Effectivement, elle est chaude, bien chaude. Elle est bonne. Mais ce qui est encore meilleur, c’est de sentir les bras de Jérém m’envelopper, ses mains se glisser dans mon dos, caresser mes épaules, mon cou, ma nuque, mes cheveux ; c’est sentir ses lèvres se poser sur les miennes, sa langue chercher ma langue ; ce qui est bon, c’est de se faire des câlins sous l’eau, comme seuls au monde.
    
    Je l’embrasse, les frissons ...
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