1. On peut toujours faire mieux


    Datte: 16/03/2021, Catégories: fh, ff, ffh, hplusag, vacances, pied, entreseins, Oral fgode, préservati, jouet, méthode, extraconj, Auteur: RobertAnne62, Source: Revebebe

    ... porte.
    
    — Oui ?
    — Bonsoir, je suis votre voisin.
    — Bonsoir Monsieur.
    — Les propriétaires ne vous ont pas prévenus ?
    — Non, prévenus de quoi ?
    — C’est un peu délicat de vous dire cela maintenant, mais…
    — Mais ?
    — Et bien voilà. Nos maisons font comme une caisse de résonance et chaque bruit, sur les terrasses, porte assez loin. En tout cas assez loin pour que les voisins d’en face puissent suivre une conversation, même normale.
    — C’est une blague ?
    — Mais non. Nous avons planté beaucoup d’arbustes mais il faut attendre qu’ils poussent assez hauts pour couper cet effet.
    — Attendez, attendez. Vous voulez dire qu’une conversation normale peut être suivie par les gens ?
    — Mais oui et comme j’ai surpris, et bien involontairement, votre conversation, qui touche à la vie privée, je voulais vous prévenir. Mais soyez rassurée, il me semble que les maisons sont vides. Enfin, soyez prudentes.
    
    Elle est plus que gênée, aussi je la salue et retourne chez moi.
    
    Le lendemain, on sonne à ma porte alors que je me dore au soleil dans mon jardin. C’est une des voisines, Julie je crois.
    
    — Excusez-moi, mais vous n’auriez pas un téléphone fixe. Mon mari cherche à me joindre, mais on est toujours coupé sur le portable.
    — Bien sûr, entrez.
    
    Et je la laisse au téléphone, m’éloignant par discrétion. J’entends, plus exactement je devine que le mari repousse sa venue à cause de cette fameuse charrette.
    
    Elle raccroche et m’appelle.
    
    — Monsieur, j’ai terminé.
    — Tout va bien ? ...
    ... dis-je légèrement hypocrite.
    — Pas vraiment, mon mari va venir plus tard. Antoine aussi d’ailleurs.
    
    Je comprends qu’Antoine est le mari de la copine.
    
    — Vous semblez bouleversée. Asseyez-vous. Un petit Pineau pour vous remettre ?
    
    Elle accepte et nous bavardons. Elle me raconte sa vie, son mari, ses enfants. Le Pineau est traître. C’est un apéritif sucré qui se boit très facilement, mais l’alcool est bien là. Un verre, ça va. Deux verres, bonjour les dégâts. Trois verres et la vie paraît plus simple. Je tente une plaisanterie :
    
    — Son retard ne va pas arranger vos affaires ?
    
    Elle met un moment pour comprendre que je fais allusion à sa conversation de la veille.
    
    — Oh, Monsieur, vous êtes taquin. Ce n’est pas charitable de se moquer d’une femme. Et vous ? Vous êtes seul ? Vous êtes marié ?
    
    Suit un long interrogatoire sur ma vie sentimentale avec la conclusion, toujours agréable.
    
    — Vous avez 66 ans ? Non, ce n’est pas possible. Je vous donnerais 50, pas plus.
    
    Alors, je sors mon atout.
    
    — Vous savez, une femme jeune vous stimule et ce n’est pas à vous que je vais apprendre que des besoins…
    
    Je laisse ma phrase en suspens voyant que ses yeux s’égarent vers mon short. Elle est troublée. Le Pineau ? La bosse dans mon short ?
    
    Elle se reprend, se lève.
    
    — Il faut que je rentre.
    
    Je l’accompagne à la porte. Nous nous serrons la main. Je la garde plus longuement que l’usage le veut. Elle ne se libère pas. Nos regards se croisent. Je tire sa main vers ...
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