1. Les démons de Maria


    Datte: 14/03/2021, Catégories: fhh, fffh, fhhh, grp, couplus, extracon, cocus, inconnu, boitenuit, Auteur: Monkypython, Source: Revebebe

    ... me réanimer après les miens ; elles sapèrent mes ultimes ressources jusqu’au moment où elles m’abandonnèrent, à l’agonie.
    
    Après avoir recouvré les forces nécessaires pour faire les trois pas qui me séparaient du bar, j’y rejoignis ces dames qui papotaient comme si de rien n’était. Sans ressources, je contemplais le fond de mon whisky tandis qu’une de leurs consœurs essayait en vain de ranimer ma libido.
    
    Maria apparut enfin. Un gros bonhomme libidineux, qui visiblement la guettait, la prit par la taille et l’embrassa familièrement dans le cou. Trop familièrement à mon goût : nul doute qu’il s’était passé quelque chose entre eux. Ma femme, mon aimée avec ce porc… non, elle n’avait pas pu faire ça ! Pourtant Maria ne se rebellait pas ; il la tripotait ostensiblement en chuchotant à son oreille avec force rires gras. Les beaux-frères – un quinquagénaire d’origine magrébine, le bibendum et quelques autres mâles – constituaient la cour de ma princesse, ou plutôt la meute autour d’une chienne en chaleur. Amorphe, elle souriait d’un air las aux plaisanteries et aux mains baladeuses.
    
    L’au-revoir de Laurence, son baiser appuyé sur mes lèvres et sur celles de Maria, le petit paquet qu’elle lui remit en chuchotant et en l’embrassant à nouveau à pleine bouche, le taxi, le SMS à cause du manteau oublié au vestiaire qu’elle se chargerait de lui rendre.
    
    Malgré le privilège d’avoir connu trois femmes magnifiques, je finis par trouver le sommeil, convaincu d’être le dindon de la ...
    ... soirée.
    
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    Le réveil fut laborieux. Maria était déjà dans la cuisine, elle venait de finir son café ; elle m’embrassa tendrement avant de filer dans la salle de bain. Mon petit déjeuner fut frugal, et surtout silencieux : deux madeleines avec du thé sans radio ni musique à part les tambours dans ma tête, suivis d’un espresso fort et brûlant pour combattre la gueule de bois. Ma chérie revint toute mouillée dans un peignoir de bain juste pour me dire qu’elle ne se sentait pas très bien, qu’elle retournait au lit, et que le petit paquet que lui avait remis Laurence contenait le film de la soirée.
    
    J’éprouvai des scrupules à mettre le DVD en l’absence de Maria ; je craignais de voir ce qu’il contenait mais, vite vaincu par une curiosité malsaine, j’enclenchai le lecteur et entrai dans une autre dimension.
    
    Le film commençait par une vision panoramique de la pièce, au centre de laquelle trônait un lit immense ; les images d’une netteté exceptionnelle laissaient deviner qu’au moins une caméra à haute résolution était dissimulée au plafond. À peine une minute après, Cyril entra avec Maria. Les arrivants furent cadrés avec des gros plans et des changements d’angle ; nul doute que cette pièce était équipée d’un système vidéo sophistiqué piloté automatiquement ou par un expert. Si Maria n’avait pas conscience d’être filmée, Cyril, quant à lui, s’arrangeait pour présenter à l’objectif les meilleurs angles et les meilleures positions.
    
    Sans perdre de ...
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