Un massage révélateur - Histoires de Sexe

Un massage révélateur

... explication. Ma poitrine est gonflée. D’un doigt, je sens que ma fente est humide. Il suffirait que je…

Mais je n’ose pas. Si jamais ils me voyaient !

Et puis tout s’accélère. De l’autre côté, la jouissance arrive. Après les hommes, ce sont les femmes qui clament leur plaisir.

— Cela t’a plu ?
— Oui.
— Rentre chez toi. Non, laisse ta robe.
— Mais si quelqu’un…
— Rentre chez toi et va sur le balcon de ta chambre.
— Mais…
— Obéis ! Tu m’appelles aussitôt.

Elle coupe le téléphone sans même attendre une réponse.

Agnès a retrouvé son ton sec. Elle est partie, la femme dont j’ai vu le visage déformé par le plaisir. Dès qu’elle a retrouvé ses esprits, elle est revenue vers moi alors que ses amis se reposent sur le lit.

J’obéis. Oh, ce n’est pas grand-chose. Cinquante mètres porte à porte, et dans une impasse où nos deux maisons sont les seules. En plus, il est tard, et si des promeneurs étaient en forêt, ils sont rentrés chez eux. C’est juste que je n’ai pas l’habitude de me laisser commander. Mais après tout, Agnès et ses amis se sont bien plus dévoilés que moi. Je peux faire cette concession.

Une fois à ma fenêtre je la rappelle. Il fait encore bien jour, et le soleil couchant m’éblouit.

— Bien. Tu es magnifique avec cette lumière. Tu fais du naturisme ?
— Non.
— Tu devrais. Pas l’occasion ou tu es pudique ?
— Pas l’occasion.
— Parfait. Alors, approche une chaise, tout contre la rambarde.
— Pourquoi ?
— Laure, tu me fatigues. Fais-le!

Le ton ...

... est tranchant. Elle ne m’intimide pas ; c’est juste par curiosité que j’obéis.

— Assieds-toi. Ferme les yeux. Bien… Maintenant, je veux que tu te refasses le film de ce que tu viens de voir.

J’ai du mal à me concentrer. Le soleil brûle mes paupières ; c’est comme si un projecteur était sur moi.

— Je vais t’aider. Tu vois Régis sur le lit ?
— Oui.
— Tu vois Hugo et ce qu’il fait ?
— Oui.
— Dis-moi.
— Il se fait sucer.
— Et Marc ?
— Lui, il va l’enfiler.
— Parfait. Souviens-toi. Maintenant, appuie tes pieds sur la balustrade.
— Ouvre-toi plus. Montre-nous.

Ce n’est pas la même voix : c’est Hugo. Ainsi, lui aussi regarde. Peut-être même que les autres aussi. Les rôles sont inversés. Je frissonne. C’est troublant d’imaginer mes voisins me contempler ainsi. Le spot astral doit m’éclairer dans toute mon intimité.

— Caresse-toi. Comme moi tout à l’heure.

Une voix féminine. Ce n’est pas Agnès, donc c’est Claire. C’est donc vrai : tous sont spectateurs. La voix m’accompagne maintenant :

— Tu vois mon mari qui se fait prendre par eux… Oui, caresse-toi le sein… Mets le haut-parleur et pose le téléphone… Bien. Maintenant, ta chatte. Tu es humide comme moi tout à l’heure… Dis-moi ce que tu vois.
— Ton mari… Son cul qui coule… Sa bouche pleine de foutre… Et toi qui…
— Caresse-toi. Tu en as envie.

C’est la voix d’Agnès.

— On te regarde, tous. Tu sens nos regards sur toi ? Écarte-toi encore plus… Comme cela. On voit ton petit trou, comme tu as vu celui ...