1. Harpagon, la fleur et le novice


    Datte: 06/05/2018, Catégories: fh, fplusag, couleurs, extracon, nympho, complexe, jalousie, Masturbation Oral fsodo, bourge, Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe

    ... corps. Je n’ai pas choisi n’importe laquelle ; j’en déniche une, reléguée sous la pile, qu’on n’utilise pas d’ordinaire parce qu’elle est plus petite. Je l’y savais, c’est elle que je guignais, mais chemin faisant, je ne suis pas loin de regretter mon choix. J’ai beau faire, l’attache menace ; il me faut consolider deux fois en cours de route, c’est d’un pénible… Et en un sens, ce petit rectangle de tissu qui me couvre à peine les fesses et s’entrouvre sur ma hanche est plus indiscret encore que la feuille de vigne à laquelle je faisais référence.« Faut vraiment que ça me tienne… » que je songe en moi-même.
    
    Et je suis encore de cet avis tandis que j’écris ces lignes. J’ai filé sans même chercher mes mules, planquées je ne sais où. Mon esprit se focalise sur l’objectif. Je précipite les enchaînements, pressée que je suis d’amorcer mon projet de manière irrémédiable de peur que ma détermination ne flanche. Timagoo ne m’a pas entendue venir. Il est en train de s’affairer à je ne sais quoi, sur son plan de travail.
    
    — Pourquoi tu n’as pas continué ? que je lance en guise d’entrée en matière.
    
    Il se retourne à demi surpris, se fige un instant, puis achève son mouvement et me fait face. Il ne dit rien et ne tente pas de dissimuler l’immense chapiteau qui orne le devant de son short. Il me regarde, l’air provocant, vaguement interrogateur, plein d’espérance. Son attitude est pareillement expressive : je décrypte l’attente teintée d’arrogance et chargée d’espoirs. Les mots ...
    ... me font défaut, je ne trouve pas les bons pour lui dire que j’ai envie de faire l’amour.
    
    Mon cerveau travaille en mode multitâche ; c’est étrange, les pensées qu’on peut avoir en arrière-plan dans des moments pareils. J’élabore mentalement mon discours, cherche le bon terme. J’écarte le verbe « baiser », trop vulgaire ; « faire l’amour » porte plus de tendresse. Qu’ai-je à foutre des nuances sémantiques ? Mais si : au contraire, je m’en soucie ; je ne guigne pas un plan cul après tout, mais une fraternisation, genre « Tous unis, main dans la main ; faisons l’amour, pas la guerre… » Mes divagations mentales foisonnent mais ne produisent pas la moindre petite phrase exploitable.
    
    En désespoir de cause, j’opte pour une langue universelle : je laisse choir ma serviette. Pas difficile, elle tient à peine. Il ne me reste plus que le turban, façon moukère. Timagoo roule des yeux ronds, mais il a tôt fait de comprendre. Le chapiteau pointe plus dru.
    
    Il scanne mon anatomie : mon sexe épilé, mes hanches larges, mes seins petits mais ronds… Il mate mais ne bouge pas… Moi si ! Deux pas de plus, je suis dans l’angle mort, tout près de lui, à toucher la pointe du chapiteau, juste sous son menton ; il me domine d’une tête. Mon turban le gêne, je le défais. Ma tignasse dévale. Je secoue la tête pour démêler, puis l’arrange sommairement de la main et dégage mon visage. Nos regards se croisent. Un message passe, muet. Nous savons tous deux où nous en sommes. L’échéance est imminente, ...
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