Harpagon, la fleur et le novice
Datte: 06/05/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
couleurs,
extracon,
nympho,
complexe,
jalousie,
Masturbation
Oral
fsodo,
bourge,
Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe
... être conne ! Pardon, maman !
Pendant que je poursuis mon auto-analyse et panse mes plaies existentielles, ma relation avec Moctar s’est un peu assagie. Je ne suis plus une amoureuse inconditionnelle. L’homme est volage, je m’en suis rendu compte. Nous n’en continuons pas moins à nous voir, parce que je suis accroc et que je ne me résous pas à le perdre. Chaque fois que ma raison menace de l’emporter, je me remémore toutes ces fois qu’il m’a fait voir les étoiles. Il est un amant inégalable, comparé à mon époux, voire d’autres avant mon époux. Quoique pour ces autres, mes souvenirs soient fortement teintés de subjectivité ; c’est tellement loin : plus de sept ans.
Marc a fini par se faire à la présence de Timagoo parmi nous. Mes rapports avec mon époux sont désormais apaisés. On fait parfois l’amour, pas souvent, et toujours à son initiative. Je ne me refuse pas mais n’en tire pas de plaisir, pas même celui de lui en donner, car je vois que lui non plus n’en a pas. Pourquoi continue-t-on ? La force de l’habitude, j’imagine. Et ce serait admettre la fin de notre couple ; nous n’y sommes pas prêts.
La première fois que je baise avec Timagoo, je sors justement d’une sieste « crapuleuse » avec Marc. J’ai écrit « crapuleuse », mais notre affaire avait plus à voir avec la tendresse et l’hygiène qu’avec le plaisir et la passion. Quoi qu’il en soit, nous avons baisé. Le verbe « baiser » convient mieux que « faire l’amour » : il suggère beaucoup plus d’efforts, de sueur et ...
... d’humeurs. La douche s’impose, évidemment…
Mon époux prend la sienne en premier ; il est pressé, il a à faire. Pas moi, j’ai le temps. Je prends la mienne ensuite, lorsque Marc est parti. Timagoo m’apprendra plus tard qu’il attendait ce moment. Il apparaît alors que je suis sous la douche. Il a grand ouvert la porte, se tient sous le chambranle et m’observe. Ma surprise n’est pas aussi grande qu’on pourrait croire ; je pense que quelque part mon subconscient a intériorisé ce moment. Je ne dis rien. Nous attendons chacun sur nos positions respectives. Je me savonne et le surveille du coin de l’œil ; lui m’examine, mais il manque d’assurance, je le devine. Je le sens hésitant. En mon for intérieur, je m’en amuse. Comment va-t-il sauter le pas ? Dans mon esprit, la suite va de soi : nous allons faire l’amour, j’y suis prête.
Tout faux ! Timagoo s’éclipse piteusement ; je suis décontenancée, et frustrée. Je me morigène et imagine ce que j’aurais dû faire ou dire, un geste, un mot, au lieu d’attendre qu’il prenne l’initiative. Je m’en veux, et rumine ce qui n’a pas été. Je coupe le jet, ferme le robinet, me sèche, et ce faisant je remâche et médite. Mon plan germe pendant que j’enturbanne mes cheveux. Il est simple, et rapide à mettre en œuvre.
J’aurais pu enfiler mon peignoir, mais il est informe et pas très sexy. Il me faut de l’affriolant pour ce que je projette. À la limite, la feuille de vigne d’Ève ferait mon affaire. À défaut, j’enroule une serviette autour de mon ...