Les Beltaynes (4)
Datte: 08/03/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory
... qui n’est pas son chemin... »
Elle tourna la tête vers Firmin, qui confirma d’un signe de tête.
« Non », continua Jeanne, « pas son chemin du tout, et alors je me disais qu’il faudrait lui offrir un petit cadeau en plus, mais bon, je ne sais pas ce qu’il aime, je ne le connais pas bien... »
La voiture s’engagea sur l’A86. Pendant un moment, plus de feux tricolores ni de stops pour interrompre le trajet.
« Qu’est-ce qu’une fille comme moi pourrait offrir à un homme comme lui, franchement ? »
De sa main libre, elle dénoua la ceinture de son manteau.
« Je veux dire, c’est vraiment dommage que j’aie une priorité impérieuse, ce soir, parce que sinon je pourrais m’efforcer de trouver une idée, mais j’ai l’impression qu’il faudra que ça attende demain. Ou quand il voudra, puisque de toute façon, il a mon numéro, donc il peut réclamer son cadeau quand il veut. »
Jeanne posa le pied droit sur le tableau de bord. Firmin sourit. Elle se tourna légèrement vers lui, le téléphone toujours dans la main gauche, la main droite dans la poche de son manteau pour éviter qu’un routier à bord d’un gros camion, doublé par Firmin, ne puisse se rincer l’œil autant que son chauffeur. Firmin posa sa main sur la cuisse de Jeanne, qui s’exhibait maintenant devant lui sans la moindre retenue. Un œil sur la route, un œil sur sa passagère, l’homme observait les seins, le mont de Vénus rasé, le ventre plat, la vulve ardente. Dans la poche de son manteau, Jeanne sentait le poids ...
... du DEIMEA, qui enregistrait toute la conversation. Le débriefing avec Chloé promettait beaucoup d’amusement.
« Bon, après, je ne sais pas ce qu’il aime, non plus, mais tu sais, ce que je crois, c’est qu’il est très attentionné. Les hommes comme lui, tu sais, ça ne court pas les rues, et je connais beaucoup, beaucoup de mecs qui auraient, genre, profité de la situation, et lui pas du tout, mais genre, pas du tout. »
La main de Firmin remonta le long de la cuisse, caressa la peau toute sensible qui marquait la limite entre la jambe et la chatte de Jeanne, qui soupira.
« Il faut que je te laisse, maintenant », continua Jeanne dans le téléphone, « il faut qu’il se concentre sur la route. »
Elle raccrocha, soupirant de plus belle alors que la main de Firmin se posait tout entière sur sa vulve.
« Quand je veux ? », demanda Firmin.
« Quand tu veux, mais une seule fois », répondit Jeanne, qui reposa le téléphone dans le vide-poche.
« Rhabille-toi, on va quitter la voie rapide », dit Firmin.
Jeanne reposa son pied au sol de la voiture, et s’emmitoufla dans son manteau, dont elle renoua la ceinture.
Après un dernier « merci » à son chauffeur, Jeanne s’avança vers le digicode de Guillaume. Elle se souvint sans difficulté de la série de chiffres qu’elle avait composée le matin même. Avant son initiation. Avant l’examen. Ce matin. Il y avait mille ans.
La porte cliqueta. Jeanne entra.
Monta au quatrième étage.
S’arrêta devant la porte du studio de ...