1. Voyons, voyeur ?


    Datte: 05/03/2021, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... préparer des cours. Elle ne comprit pas en quoi elle pouvait m’aider. Et puis…
    
    — Vous savez, j’habite dans l’autre immeuble. Là, où il y a la baie vitrée. Et je vous vois parfois…
    — Oh là ! Il faut que je fasse attention. Surtout quand je sors de la douche !
    — Oui, justement, je voulais vous demander de ne pas faire attention…
    — Pardon ?
    — Si vous pouviez sortir de la douche tous les jours, vous feriez de moi un homme comblé.
    — Je vois, vous êtes un petit peu malade.
    — Un petit peu.
    — Eh bien, n’y comptez pas. Je suis pour que les malades guérissent.
    — Alors que prévoyez-vous comme traitement ?
    — Vous êtes professeur. Vous devriez trouver des fantasmes un peu plus élaborés, non ? S’exciter parce qu’une fille sort de la douche dans l’immeuble d’en face, ça peut passer pour un lycéen un peu attardé, mais pour vous…
    — Mais que me conseillez-vous ?
    — Vous savez, les Japonais disent que le plus séduisant chez la femme, l’objet de toutes les attentions, le summum de l’émotion, c’est la nuque.
    — La nuque ! (Après un premier moment de déception, je me laissai aller à l’écoute de ces consonances : nue… ...
    ... queue…)
    — Oui, le pouvoir sensuel de cette partie du corps au nom qui claque est un classique classé X dans certaines contrées. La geisha cache son visage donc dévoile sa nuque, et la libido s’en trouve déplacée vers ce petit espace vallonné. Voilà un érotisme raffiné à la mesure de votre libido !
    — Alors ?
    — Exceptionnellement, et parce que je ne suis pas Japonaise, je vais vous laisser voir ma nuque. Et vous partirez ensuite sans dire un mot et sans jamais revenir sonner à cette porte.
    
    Elle se tourna vers le mur, déboutonna le haut de sa robe, en descendit le col. Elle remonta d’une main délicate les cheveux en chignon dénudant complètement cette partie arrière du cou. Mon cœur battait à se rompre. J’étais ébloui par tant de blancheur. Je compris combien l’érotisme se livre dans l’élégance d’une nuque ployée. Mon sexe se tendit devant cet espace vallonné où perlaient quelques gouttes de sueur. C’est alors qu’elle me dit :
    
    — C’est là aussi que tombe la lame de l’échafaud, là que s’abat la lame du bourreau.
    
    Aussitôt les soubresauts de mon pénis furent suivis d’une tache sur le pantalon et je quittai les lieux. 
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