1. Voyons, voyeur ?


    Datte: 05/03/2021, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... tout mon temps. Mais il me fut impossible de dormir. Je me tournai et retournai pour oublier cette serviette qui dansait autour de ce corps ruisselant. Je repris mon poste d’observation à la fenêtre ; seules quelques lampes étaient encore allumées dans trois appartements. Rien de bien intéressant. Mais je distinguai pourtant une robe sur un lit. Et bientôt un soutien-gorge et une culotte rangèrent cette robe bleue dans un placard, avant l’extinction totale…
    
    Mon obsession n’a fait qu’empirer dans les jours qui ont suivi. Au point que je me suis mis en congé de maladie. J’avais les yeux rivés sur toutes les fenêtres pour découvrir quelques pauvres nudités qui n’en étaient jamais. Mais je ne pouvais quitter mon poste d’observation. Quand Valérie est arrivée le vendredi suivant, je lui ai demandé de ne pas se déshabiller aussi vite.
    
    — Je vais descendre dans la rue et tu enlèveras ta robe ici, devant la fenêtre.
    — Tu es malade ?
    — Non, je t’en prie. Fais cela pour moi.
    — Je veux bien le faire pour toi, mais pas pour toute la rue !
    — C’est une expérience…
    — Pas question !
    — Alors, attends ! J’ai une idée. Va dans la chambre. Je regarderai par le trou de la serrure.
    — Non, mais franchement Adrien…
    — S’il te plaît !
    — Bon…
    
    Valérie est partie dans la chambre, je m’apprêtai à regarder par la serrure quand je vis à la fenêtre de l’autre jour la fille qui était là. Avec sa serviette. Et j’ai vu ses seins… Enfin, au moins un… J’en pleurais. Je restai abasourdi. ...
    ... Valérie sortit de la chambre en peignoir, me vit dans cette dévotion et jeta un œil à la fenêtre…
    
    — Tu me prends pour une conne ? Je te fais le grand jeu dans la chambre et tu regardes une pétasse qui se lave les cheveux ? Adios, amigo !
    
    Elle se rhabilla et sortit. Les jours suivants furent les plus pénibles. Il a bien fallu retourner au travail et corriger des centaines de copies en retard. Je téléphonai régulièrement à Valérie qui ne me répondait pas. Les apparitions à la fenêtre étaient tellement fugaces que je n’y trouvai plus mon compte. La masturbation restait ma seule consolation et me permettait surtout de m’endormir un peu plus facilement. Le vendredi suivant, Valérie ne vint pas. Je profitai du week-end pour aller dans un endroit connu des exhibitionnistes. Ils font l’amour dans leur voiture et des voyeurs se branlent tout autour. Un couple d’une cinquantaine d’années baisait avec application dans une Dacia et trois pauvres gus dont moi s’escrimaient sur leurs queues. Mon voisin d’infortune me demanda si je voulais bien échanger ma main avec la sienne pour une excitation supplémentaire. J’acceptai pour aller jusqu’au bout du chemin tortueux et n’en jamais revenir. Mon sperme coula sur ses doigts. Le sien se ficha sur la portière.
    
    Il fallait en finir. J’optai pour sonner à l’appartement de la voisine à la serviette qui dansait. Je tombai sur une étudiante en philo, Marianne. Je m’embrouillai dans mes explications. Je trouvai le prétexte de me faire aider pour ...