1. Voyons, voyeur ?


    Datte: 05/03/2021, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    Tout a commencé un fameux jour de tempête. Je voulais fermer les volets pour éviter qu’ils ne battent et je vis dans l’immeuble d’en face une jeune fille vêtue seulement d’une serviette éponge qui s’essuyait les cheveux. Je restai médusé par ce tableau. Elle était blonde, avec de longs cheveux, et il me semblait qu’elle chantonnait. On ne voyait rien de sa poitrine, ni de son pubis, mais le bord de la serviette dansait le long de son corps comme un serpent, découvrant des épaules mouillées et des cuisses humides. J’étais dans cette contemplation, pétrifié et estomaqué, quand on sonna à la porte. Il m’était devenu impossible d’aller ouvrir, comme si j’avais les deux pieds dans le ciment. Une seconde sonnerie me sortit de ma torpeur, mais je ne bougeai pas d’un pouce. La porte s’ouvrit néanmoins, c’était Valérie qui, dans un mouvement d’humeur, me dit :
    
    — Tu pourrais ouvrir quand même. Je ne trouvais plus les clefs au fond de ce putain de sac. Depuis le temps que tu parles de m’en offrir un nouveau… Qu’est-ce que tu faisais ?
    — Moi ?
    — Oui, toi ! Pourquoi tu ne m’ouvrais pas ?
    — Je fermais les volets, je n’ai pas entendu.
    
    Je me retournai pour voir sa réaction et je la découvris déjà nue sur le lit. Je me déshabillai aussi. C’est vrai que c’était vendredi et que le vendredi on fait l’amour. Nous faisions tout comme d’habitude, mais je n’arrivai pas à conclure comme je l’aurais voulu. Je m’efforçais, je m’agitais, elle m’aidait en me susurrant des mots cochons, mais ...
    ... rien à faire. J’étais en sueur, je soufflais comme à l’arrivée d’un cross en forêt. Alors elle dit ce que toutes les filles disent dans ce cas-là : ça peut arriver à tout le monde, ce n’est pas ton jour, ce n’est pas grave… Et au moment de laisser tomber, alors qu’elle prenait déjà une cigarette dans le paquet négligemment ouvert sur la table de chevet et posé sur un roman d’Alvaro Mutis, me revint la vision de la fille à la fenêtre. Je saisis Valérie par le cou, je m’enfonçai dans son sexe et je la besognai avec rage en fermant les yeux pour n’avoir que ce corps mouillé et lointain dans la tête. J’éjaculai avec une telle force que j’avais l’impression que mon sperme coulait sur la fenêtre d’en face.
    
    — Dis donc, toi, quand tu t’y mets !
    — C’est un jour de tempête…
    
    Le lendemain, je pris mon fauteuil et m’assis devant la baie vitrée. Dans son appartement qui m’intéressait, rien à signaler. Elle était probablement au travail. Ou sous la douche ! Je laissais passer le temps. Je ne faisais plus rien. Et pourtant j’avais du travail : encore et encore des copies à corriger. Je me disais que je le ferais le soir, quand on ne voit plus rien. Sauf que le soir, on voit mieux encore dans les appartements éclairés… J’ai juste avalé un sandwich peu appétissant aux cornichons rances. Et une bière tiède. Rien ne se produisait. Pourquoi donc s’abîmer les yeux en essayant de transpercer les murailles ? Il valait mieux aller au lit. Je me couchai avec une espèce de honte d’avoir ainsi perdu ...
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