1. Histoire des libertines (20) : Anne Boleyn et Catherine Howard, les épouses adultères d’Henri VIII.


    Datte: 03/03/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... contenant les accusations portées contre son épouse. Henri refuse d'abord de croire ces allégations, pensant que la lettre est un faux, et demande que Cranmer enquête plus profondément. Quelques jours plus tard, des preuves sont fournies, notamment les aveux de Dereham et Culpeper après qu'ils ont été torturés à la tour de Londres, et une lettre d'amour de Catherine adressée à Culpeper.
    
    Interrogé, Dereham admet avoir eu des rapports avec Catherine, mais il jure n’avoir jamais été intime avec la reine après son mariage au roi. De plus, il affirme qu’elle lui a préféré Culpeper.
    
    Le destin des protagonistes est scellé par les témoignages faisant état de rencontres à Hatfield House et pendant la chevauchée royale vers le nord de l'Angleterre durant l'été 1541.
    
    Sous la torture, Culpeper avoue avoir eu des relations sexuelles avec Catherine. Lui et Dereham sont reconnus coupables et condamnés à mort.
    
    Catherine est accusée de trahison, mais jusqu'au bout, même auprès de son confesseur quelques heures avant sa mort, elle nie avoir trompé le roi avec Culpeper. En revanche, elle admet que sa conduite avant son mariage a été indigne d'une dame de son rang, qui plus est une reine d'Angleterre.
    
    Catherine est déchue de son titre de reine le 22 novembre 1541, et emprisonnée.
    
    Culpeper et Dereham sont exécutés à Tyburn le 10 décembre 1541, le premier décapité, le second pendu, éviscéré et démembré pour trahison. Les parents de Catherine sont également emprisonnés dans la ...
    ... tour, à l'exception de son oncle Thomas, le duc de Norfolk, qui a suffisamment pris ses distances du scandale.
    
    C’est alors que le Parlement rendit cette loi fameuse, dénoncée à tous les siècles comme un modèle accompli d’absurdité et de barbarie ; par cette loi, toute personne qui, instruite d’une infidélité de la reine, n’en avertissait pas le roi ; toute fille qui, épousant un roi d’Angleterre et n’étant plus vierge, n’en faisait pas l’aveu devait être punie de mort. C'est à cette occasion que la peine de mort fut édictée contre toute femme, qui n'étant pas vierge au moment où il serait question de la marier au roi, ne dévoilerait pas son état, et contre toute femme de prince ou reine convaincue d'adultère.
    
    Le sort de Catherine demeure également en suspens, jusqu'à ce que le Parlement anglais promulgue un décret de mort civile, le 21 janvier 1542, qui déclare la trahison punissable de mort. Cela résout le problème du pré-contrat supposément signé par Catherine et la rend indiscutablement coupable (un adultère commis par la reine est considéré comme une trahison). Catherine est transférée à la tour de Londres le 10 février 1542. Le 11 février, Henri signe le décret de mort civile, et l'exécution est fixée au 13 février. Au moment de mourir, Catherine avouera publiquement son amour pour Culpeper, disant : « Je meurs comme une reine, mais j’aimerais mieux mourir comme femme de Culpeper ! »
    
    On a prétendu que c’est son système de défense qui était défaillant : elle ...
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