1. Résonance primitive - 5


    Datte: 28/02/2021, Catégories: fh, frousses, extracon, fsoumise, hdomine, contrainte, fgode, fsodo, attache, Humour fsoumisah, Auteur: Lokz, Source: Revebebe

    ... sans doute pas à tirer une telle conclusion, mais il y a le son. Imaginez un quartier ramassé sur lui-même. Entre trois et quatre cents appartements à tendances verticales. Un quartier de classe moyenne relativement vigoureuse. L’été, toutes les fenêtres sont ouvertes pour grappiller un peu de fraicheur à la nuit, et l’emmagasiner pour la journée. Pourtant, en dix ans, une fois seulement j’ai entendu une femme jouir. Une fois !
    
    Bon, je ne compte pas mon ex-voisin du dessus qui est un cas à part. Mi-homme, mi-éponge (surtout à vodka), ce dernier avait le coït bruyant plus que nécessaire, et une partenaire trop portée sur la vocalise porno des années 80, doublée sans conviction. Une horreur ! Mais le gâteau moisi sous la cerise pourrie, c’était son lit mal vissé et terriblement grinçant. Une rigidité structurelle trop lâche l’amenait à taper contre le mur sous le rythme de coups de reins bien trop bourrins pour être honnête. Tout l’enfer du tout en béton !
    
    — Je peux te poser une question mon d’Jo ?
    — Vas-y ma belle.
    — Comment tu fais ?
    — Comment je fais quoi ?
    — Comment tu fais pour dormir dans ton canapé alors que dans ton lit, deux petites minettes se frottent et n’attendent que toi ?
    
    Un coup d’œil à Solène me suffit pour voir qu’elle n’est pas en accord avec Manon.
    
    — C’est ton délire ça, pas celui de ta copine.
    — Solène ? Une fois que sa chatte est inondée, tous les délires lui sont bons. Elle devient un objet ouvert à tous les vices. Hein, gourmande ...
    ... ?
    
    Là, Solène écarquille les yeux vraiment gênée, et pique un fard spectaculaire. Manon jubile, se régale de la mettre mal à l’aise. C’est son péché mignon. Dans mes délires de mécréant, je l’imagine à confesse, à genoux, les mains jointes, et déversant son flot de pêchés de chair et de luxure dans l’oreille d’un prêtre à sa merci. J’imagine des paroles salées, dans une voix de sucre, expliquant la douce damnation qu’est de sentir en elle des hommes de tout âge se décharger. Elle me fait rêver…
    
    — Bien, bien, bien ! Avant que tu ne t’étendes sur le sujet, et bien que votre proximité soit des plus rafraîchissantes, je crois qu’il est temps pour vous d’aller retrouver fissa vos géniteurs.
    
    Les provocations de Manon, bien que toujours douces à mes oreilles, étaient devenues comme ces caresses souvent prodiguées, que l’on attend sans surprise, mais sans bouder son plaisir pour autant. Alors, quand d’une voix posée, sérieuse, et ne permettant aucun doute, elle me lâche :
    
    — Tu peux me faire tout ce que tu veux. Absolument tout. En insistant sur le « absolument tout » , c’est comme un grain de sable qui me raye le cerveau.
    
    Il n’y a pas ce petit sourire habituel ouvrant à l’esquive facile. Cette phrase hors propos et en décalage dans le ton me coupe toute réplique. Je reste muet, affrontant son regard d’où a disparu la gamine espiègle qui s’amuse à me tourmenter. Sait-elle déjà que j’envisage de lui céder ? Je réplique cinglant, plus que je ne le voulais :
    
    — Cassez-vous les ...
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