1. Nemo auditur propriam turpitudinem allegans


    Datte: 05/05/2018, Catégories: f, fh, extracon, cocus, fsoumise, hdomine, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... gravit les étages et frappe à ma porte.
    
    Le gars est encore plus beau que dans mes souvenirs pourtant récents. Il est allé chez le coiffeur et porte un costume sombre du meilleur effet. Son odeur est un mélange de senteurs toniques et de sueur, du moins c’est ça qui me monte au cerveau et me trouble. Sa barbe de trois jours lui va à merveille. Il entre sans excès de courtoisie, un grand sourire carnassier accroché aux lèvres, et se dirige droit vers le salon.
    
    Je regrette déjà. Certes il est bel homme, mais je n’aime pas ses manières. Il me fait penser aux loups de la finance, froids et distants, qui achètent plus qu’ils ne conquièrent, et se croient tout permis. Je n’ai pas eu le temps de prononcer un mot que déjà assis et me fixe de son regard métallique.
    
    — Vous êtes toujours décidée, Marie ?
    — Je l’étais. Je ne sais plus…
    — Vous avez peur. C’est normal. Je vous avais proposé de nous rencontrer juste tous les deux d’abord pour faire plus ample connaissance, et vous avez préféré passer directement à la phase finale. Ce n’est plus le moment d’hésiter.
    
    Il a prononcé ces mots sur un ton qui me semble non pas autoritaire, mais ferme et décidé. Je sens mes membres trembler. Tout à coup j’ai effectivement peur. Mon estomac est noué, je sens mes jambes fébriles.
    
    — C’est que… je ne sais plus… Tout est allé si vite. J’ai…
    — Où est votre mari ?
    — Je ne sais pas. Il devrait être rentré. Il va peut-être ne pas tarder. Vous devriez partir avant qu’il n’arrive.
    — ...
    ... C’est hors de question. Je suis venu à votre demande et vous m’avez payé. Nous allons attendre votre mari ensemble. Si vous voulez toujours renoncer, il ne se passera rien. Vous me présenterez comme un vieil ami quand il arrivera. Nous prendrons un apéritif, vous me garderez à dîner, et je partirai à 1 h 30 comme convenu. Mais si d’ici là vous voulez revenir au scénario de base, j’en serais ravi.
    
    Je me suis assise dans le fauteuil devant lui, consciente de mon inconscience, me rassurant en me disant que j’avais encore un peu de temps pour réfléchir. Il m’a demandé un whisky, que je me suis empressée d’aller lui servir. Sans glace, m’a-t-il dit. Il a saisi ma main entre les siennes quand je lui tendis le verre, fermement, et s’est contenté de me regarder dans les yeux. Il n’y avait plus de sourire, juste un masque raide et dur.
    
    Il a gardé une main sur mon poignet et ses yeux dans les miens en portant le verre à ses lèvres. Je me suis sentie faible, comme une poupée sans ressort, n’osant pas tenter de me retirer. Enfin il m’a lâchée, et je suis allée m’asseoir à nouveau face à lui.
    
    — Vous voulez humilier votre mari, n’est-ce pas ?
    — Oui. Je veux lui faire mal. Mais je vous l’ai expliqué. Je pense qu’il aime avoir mal, et il va chercher ailleurs pour satisfaire ses besoins. Je veux lui montrer que moi aussi je peux lui faire mal.
    — J’ai compris, Marie. C’est très clair. Ce qui l’est moins, c’est à quel type de douleurs vous pensez. Voulez-vous que je lui fasse mal ...
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