1. La fuite


    Datte: 27/02/2021, Catégories: ffh, nympho, Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... cahute, à la recherche d’un éventuel appareil électrique. Mais cette pauvre baraque n’était même pas reliée au réseau. J’avisai une vieille radio qui devait marcher à piles et essayai de la faire fonctionner. Mais rien. Soit les piles étaient nazes, soit toujours rien ne marchait.
    
    — Qu’est-ce que vous en pensez ? demandai-je dans un réflexe.
    — Je souhaiterais encore une de ces pâtisseries, me répondit Juliette en bafouillant, la bouche encore pleine.
    
    Je lui en tendis une autre en reformulant ma question :
    
    — Vous croyez que l’électricité est revenue ?
    — Détachez-moi ! supplia Éloïse. Je veux partager un orgasme avec vous.
    
    Je contemplai les lignes évocatrices de son corps somptueux et me réfrénai une nouvelle fois :
    
    — Moi aussi, ça me branche bien, Éloïse. Mais tu ne comprends toujours pas qu’il y va de ta vie ?
    — Le concept de vie n’a pas de sens pour nous ! Détachez-moi !
    — Qu’est-ce que tu me racontes encore ?
    — Nous ne disparaissons pas vraiment. Nos éléments constitutifs seront mélangés à d’autres pour former un nouvel être. Et notre conscience est collective, nous vous l’avons déjà dit. Détachez-moi !
    — Mouais… à mon avis, si c’était si simple, ça ferait longtemps que vous ne seriez plus attachées là…
    — Avez-vous encore de ces délicieuses pâtiss… commença Juliette, flegmatique et la bouche toujours pleine.
    
    Mais elle se mit soudain à tousser bruyamment. L’andouille avait avalé de travers. Et ça ne semblait pas passer. Elle était en train de ...
    ... s’étouffer. Je lui tapai brusquement dans le dos plusieurs fois, mais rien n’y fit. Elle toussa de plus belle et commença de changer de couleur.
    
    Et sous mes yeux effarés et ceux inquiets d’Éloïse, elle se désintégra soudain en ces milliards de grains de lumière tourbillonnants. Un tas informe de madeleines écrasées et prédigérées s’écrabouilla au sol. Je restai un court instant comme paralysé, le regard rivé sur les particules tournoyantes, anxieux de les voir s’échapper sans retenue vers le ciel.
    
    Mais Juliette se reforma bientôt tranquillement à côté de moi, libérée, nue et arborant un vaste sourire. Avant que je ne puisse réagir, Éloïse en avait fait autant et commençait à se réagréger à son tour. Juliette me sauta littéralement dessus, m’embrassant et se frottant à moi avec passion.
    
    En moins de trente secondes, je me retrouvai allongé sur le dos, chevauché par les deux sublimes jeunes femmes, Éloïse gigotant empalée sur mon sexe tendu à bloc, et Juliette se frottant sur mon visage, savourant les caresses que je tentai de lui procurer avec peine.
    
    * * * * *
    
    — Au moins, de ce côté-là, tout est rentré dans l’ordre… fis-je en les regardant se léchouiller en soixante-neuf. Vous êtes redevenues normales… enfin, si l’on peut dire… C’est votre troisième orgasme et vous continuez encore !
    
    Elles ne me répondirent évidemment pas. Je me levai et me renfroquai plus ou moins. J’avais l’intention de rejoindre mon chez-moi. Je fouillai une dernière fois la cabane, cherchant s’il ...
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