Sébastien n'était pas l'homme qu'elle croyait
Datte: 26/02/2021,
Catégories:
fh,
amour,
pénétratio,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... d’elle. Et ils forment un couple très bien assorti : lui grand, fort, et elle charmante. Ils ont le même âge, ils doivent être mariés depuis longtemps.
Le dimanche, après-midi, elle n’y tient plus et retourne encore auprès du domicile de son amant. En face de l’immeuble, un jardin public. Assise là, cachée par un massif, elle passera inaperçue. Vers deux heures Sébastien sort avec son fils, tous deux en survêtement. Ils partent en voiture, vont sûrement se balader. Mais sa femme n’est pas avec eux. Corinne regarde vers le balcon, rien ne bouge. Elle reste pensive, attendant elle ne sait trop quoi. C’est idiot, mais elle ne peut s’en aller. Plongée dans ses pensées, elle est surprise lorsqu’une main se pose sur son épaule. Elle tourne la tête : c’est elle.
— Venez, nous serons mieux dans l’appartement, il fera meilleur. Nous pourrons parler.
Stupéfaite, elle ne sait que répondre, suit la femme. Elles entrent chez Sébastien, sa compagne l’invite à s’asseoir dans la salle de séjour.
— Vous prendrez bien un peu de café, ou autre chose si vous voulez.
— Euh, oui du café.
Elle ne sait quelle attitude prendre, que dire. Pourvu qu’elle ne fasse pas de scandale ! Comment expliquer sa présence et d’abord comment l’a-t-elle repéré. Comment réagir face à sa concurrente ?
— Tenez, vous voici quelques biscuits avec, vous pouvez vous le permettre, vous êtes mince.
— Oui, merci.
— Vous êtes intriguée ? Vous vous demandez comment se fait-il que je vous aie vue, je sois ...
... venue vous chercher.
— Euh oui.
— La ZUP a mauvaise réputation et jamais un étranger ne vient se promener par là. Les gens d’ici ont leurs habitudes dans le square et toute personne nouvelle est rapidement repérée, surtout depuis notre balcon. De plus, vous aviez toujours le regard fixé vers l’appartement. J’aimerais connaître la raison de votre curiosité.
— Oh excusez-moi, je suis stupide. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je n’ai pas le droit de me mêler de vos affaires. Sébastien et vous êtes un couple magnifique, vous êtes beaux, vous avez un garçon adorable.
— C’est vrai, Sébastien est un homme parfait, et je l’aime beaucoup. Mais dites-moi, j’aimerais bien savoir qui vous êtes, pourquoi vous vous intéressez-vous à lui ?
— Pardonnez-moi, je suis folle. Je m’appelle Corinne et je travaille avec lui.
— Ah, c’est donc vous Corinne dont il me parle tant ! Il ne cesse de faire des compliments sur vous. Je m’en doutais. Alors, vous l’appréciez tant que ça, vous êtes bien avec lui ? Et même si je comprends bien, un peu plus que cela ?
— Oui, mais je vous assure, j’ignorais votre existence, je croyais qu’il vivait seul et je vois que je me suis trompée. Je m’en vais, je ne vous dérangerai plus, je laisserai Sébastien tranquille. Vous êtes très belle, Sébastien a de la chance.
— Alors, vous me trouvez belle ? Qu’est-ce qui vous plaît le plus chez moi, ma ligne, mes jambes, dites-moi ?
— Vous êtes mince, et vous avez en effet de magnifiques jambes de jeune fille, plus belle ...