1. Un rendez-vous forestier


    Datte: 21/02/2021, Catégories: fh, forêt, amour, revede, pénétratio, Humour prememois, Masturbation Auteur: Imre, Source: Revebebe

    ... comme si la Terre avait fait un tour complet. Ce qui me permit de reprendre mes esprits. Et de me repositionner dans l’axe. Puis je redevins normal. Ou presque. Quelques petits bégaiements plus tard, j’étais moi-même. Ce qui n’est pas toujours positif, me dit-on parfois… Mais bon, là, c’est une autre histoire.
    
    Je la pris par la main et l’emmenai vers ma voiture de sport (une Clio de quelques années sur laquelle j’ai rajouté quelques babioles pour faire djeun’). Et on est partis. Où ? Aucune idée, comme je ne connais pas le coin. Mais en tout cas il me fallait un coin tranquille, loin de la civilisation, où je pourrais lui déclarer ma flamme.
    
    Vous allez vous demander si on est restés muets comme des carpes durant tout le trajet ? Que nenni ! On s’est parlé, comme si on était de vieux amants. Je précise que vieux, c’est une image. Même si on n’est pas des djeuns (surtout moi), on n’est quand même pas séniles.
    
    Après quelques lacets, on s’est enfoncés dans une forêt de sapins. Je me suis ensuite arrêté, comme ça, sur une route forestière. Eh oui, j’en avais envie. J’avais surtout envie de l’embrasser. Et de lui caresser ses petits seins. Je ne suis pas de marbre, tout de même. Sauf ce que vous devinez, là, un peu plus bas, quand le moment se fera sentir… Mais minute : chaque chose en son temps ! Et surtout faut être deux pour le vouloir. Je ne suis pas de ceux qui couchent dès le premier soir. Tiens, il est 11 heures, j’ai peut-être une chance. Trêve de plaisanterie, ...
    ... ce n’est pas le moment de s’éloigner du sujet qui me concerne. Qui nous concerne, j’espère…
    
    Donc nous voilà assis presque confortablement dans ma voiture. Les oiseaux cuicuitent dans les branches. C’est romantique. Je m’approche de ma belle. Je l’enlace tendrement. J’approche ma bouche de la sienne. Je ferme les yeux. Je sens son cœur s’accélérer. Et au moment où le baiser devrait être étincelant, nos dents se rencontrent, ce qui nous donne comme un coup d’électricité. Chacun se retire alors rapidement et regarde l’autre avec des yeux gros comme des hiboux. Puis un rire nous prend, que nous ne pouvons arrêter. On se regarde encore et nos regards de connivence ont l’air de se dire « On est faits l’un pour l’autre ».
    
    — Je crois, lui dis-je, qu’on devrait aller se balader dans la forêt. Qu’en penses-tu ? Et comme je suis coquin (ça y est, je me lance), tu devrais enlever ton soutien-gorge. Ce serait bien plus excitant.
    — Mais je n’en porte pas, vu mes petits seins.
    
    Et vlan ! Direct dans le mur… Sans passer par le start, ne touche point de prime. Comme au Monopoly. Décidément, il serait temps que je change de lunettes.
    
    — Hi, je dis.
    
    C’était pour détendre l’atmosphère.
    
    Je suis vraiment nul de chez nul. Encore une ou deux idioties comme ça et je me retrouve à la case départ. Seul au monde, comme Tom Hanks. Au moins, là, dans la filmographie j’assure.
    
    Main dans la main, nous voilà au beau milieu de la forêt, comme Hansel et Gretel. Seulement nous, on est des ...