Week-end en Suisse
Datte: 21/02/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
nympho,
collection,
amour,
facial,
Oral
fsodo,
uro,
attache,
Humour
Auteur: Jipé, Source: Revebebe
La neige tombait à gros flocons sur la gare de Genève. Elle reçut une boule dans le dos et l’épaisseur de son manteau n’amortit pas totalement le choc. Elle bondit. Des mômes, des petits Parisiens qui débarquaient du train comme elle et n’avait pas attendu plus longtemps pour se batailler. Elle leur sourit, ce n’était pas bien méchant. Sylvie se dirigea vers la sortie de la gare pour trouver un taxi. Sous sa parka longue, elle portait un pull moulant, une jupe courte, des bas noirs et des bottes en cuir, à talons hauts. Elle savait que cela plairait à Mathias, même si, le froid aidant, elle se serait plutôt vue en jean et moonboots fourrées. Elle avait pris trois jours pour rejoindre son amant, planqué en Suisse depuis la fameuse affaire de la roue de secours. Il lui avait fallu provoquer une dispute d’une rare violence au sein de son couple, en partant d’un prétexte futile, pour invoquer le besoin légitime de prendre l’air. Sylvie avait écrit un mot très court, déposé sur la table du salon, à l’intention de Laurent, fait ses valises en embarquant ses tenues les plus sexy et s’était enfuie rapidement vers la Suisse. Quand elle reviendrait, il lui suffirait de tailler une bonne pipe à Laurent en guise de réconciliation, ponctuée par une bonne exhib en voiture ou sur Internet et le tour serait joué. Elle n’en voulait aucunement à son mari, le pauvre, il allait s’ennuyer pendant trois jours, mais l’appel de Mathias avait été le plus fort.
Sylvie se pencha vers le premier ...
... taxi, une merco grise conduite par un jeune helvétique grand et maigre.
— Je vais à Leysin, c’est possible ?
— Tout est possible, Madame, mais ce sera cher, c’est pas la porte à côté et ça grimpe. En plus il neige ! répondit le chauffeur.
— L’argent n’est pas un problème !
— Alors c’est parti.
Le chauffeur sortit et fit le tour pour prendre la valise à roulettes de la belle bourgeoise et l’enfourner dans le coffre. Ceci fait, ils se mirent en route. Genève était grise et blanche sous les lumières pâles des lampadaires, censés donner de la clarté à la ville à une heure où le soleil aurait dû briller de tous ses feux. Il était midi, Sylvie avait faim, mais encore plus faim de revoir Mathias.
Elle ne tarda pas à remarquer le manège du chauffeur, trop heureux de l’aubaine. Son regard se portait régulièrement dans son rétroviseur à la recherche des jambes de Sylvie. Celle-ci écarta les pans de son manteau et croisa ses superbes guiboles, remontant sa jupe en haut des cuisses. La perspective du rendez-vous presque clandestin avec son amant lui avait réchauffé les sens. Elle offrit à son conducteur une vue imprenable sur ses bas, ses genoux et ses cuisses, croisant et décroisant les jambes. Le jeune suisse ne perdait pas une miette du spectacle.
— Vous pouvez régler votre rétroviseur si vous ne voyez pas bien, s’amusa-t-elle.
— Merci Madame, répondit le type en abaissant le petit miroir, au risque de ne pas voir ce qui se passait sur la route.
— Alors ? s’inquiéta ...