Ablation de grains de beauté
Datte: 20/02/2021,
Catégories:
fh,
médical,
Collègues / Travail
cérébral,
noculotte,
Oral
fsodo,
Auteur: P-hpassage, Source: Revebebe
... est retournée dans son bureau. Je me suis rapidement rhabillé, avec toujours cette érection qui ne se calmait pas. Elle a feuilleté son cahier de rendez-vous, pointé un créneau avec son stylo. Alors j’ai décidé de tenter une dernière attaque pour faire semblant de ne pas être mal à l’aise :
— Vous avez vraiment un très joli visage.
Elle a rougi en marquant le coup, avant de dire :
— Dans deux semaines, jeudi matin huit heures trente, vous pourrez ?
— OK, je me débrouillerai.
En la quittant, je lui ai décoché un grand sourire, qu’elle m’a aussitôt rendu, certainement soulagée de me voir partir.
* * *
Deux semaines plus tard, je me suis présenté pile à l’heure pour l’ablation des grains de beauté.
La dermatologue est venue me chercher dans la salle d’attente, puis m’a invité à entrer dans son bureau. Elle portait toujours la même blouse blanche, enfilée sur un pantalon de toile noire et un tee-shirt fin, sandales plates aux pieds. Comme la dernière fois, je lui ai fait comprendre que je n’entrerais qu’après elle. Elle a cédé et est entrée la première dans son bureau.
— Alors, le monsieur qui aime complimenter les femmes, vous êtes prêt ?
Je ne m’attendais pas du tout à un tel accueil après ma mésaventure lors de la dernière consultation. Sa phrase a agi sur moi comme un coup de fouet.
— Bien sûr, surtout quand, comme vous, elles le méritent. Dommage : ce pantalon cache vos jolies jambes.
Elle a bien réagi en me décochant un grand ...
... sourire. Je l’ai sentie très à l’aise cette fois-ci. Mon numéro lors du dernier rendez-vous n’avait pas dû lui déplaire tant que ça.
— Allons, n’en faites pas trop. Décidément, vous êtes charmeur ! Ne bougez plus.
Elle s’est approchée, une seringue à la main. Je me suis vivement redressé :
— Hé ! C’est quoi, cette seringue ?
— L’anesthésie. Vous préférez que je les retire à vif ?
— Ah bon… Non, bien sûr, je suis douillet.
— Ça ne m’étonne pas : tous les hommes sont douillets.
— Vrai, surtout moi !
— Soyez sage, laissez-vous faire.
— D’habitude, ce sont les femmes qui se laissent faire…
— Cessez de dire des bêtises. Ne bougez plus, je pique.
Elle a enfoncé la seringue autour des grains de beauté avec beaucoup de délicatesse ; je n’ai pas senti grand-chose.
— Voilà, c’est prêt.
— Vous êtes douce ; rien senti.
— Hum… taisez-vous, ne bougez surtout pas.
Pendant l’intervention, toutefois bien bénigne, nous avons parlé de tout et de rien. Nous plaisantions ; je la sentais à l’aise. Une sorte de complicité amicale s’était installée entre nous. Les deux grains de beauté retirés au bistouri, elle a fait un peu de couture en refermant avec des fils, puis collé des pansements transparents.
— La petite robe noire que vous portiez auparavant a disparu ; vous êtes passée au blanc.
Elle a émis un petit rire avant de répondre :
— Vous avez de la mémoire.
— Difficile de vous oublier ; vous êtes ravissante.
— Merci, mais je suis déjà prise, répondit-elle ...