1. Ablation de grains de beauté


    Datte: 20/02/2021, Catégories: fh, médical, Collègues / Travail cérébral, noculotte, Oral fsodo, Auteur: P-hpassage, Source: Revebebe

    ... séducteur. Par contre j’ai un défaut, si c’en est un : je ne peux pas m’empêcher de complimenter une jolie femme. Rien de commun avec du harcèlement ; c’est surtout par politesse. Et sachant qu’une femme est toujours sensible aux compliments, ça facilite les rapports humains. Je le fais peut-être par provocation, inconsciemment. Mes copines aiment bien dire que je suis charmeur… Le vilain mot ! Elles exagèrent : je suis bien entendu très sage.
    
    Bon, d’accord, pas si sage que ça. Après tout, c’est la faute des femmes : pourquoi faut-il qu’elles soient séduisantes et bien souvent sexy ?
    
    Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j’ai éprouvé une envie irrésistible de tenter de la séduire. Alors, bien entendu, je ne me suis pas privé de la complimenter lors de cette consultation.
    
    À peine assis devant son bureau, j’ai attaqué :
    
    — Vous êtes toujours aussi ravissante.
    
    En me remerciant du compliment, elle a marqué le coup en se redressant sur son siège, interloquée par ma sortie un peu cavalière.
    
    En lui tendant ma carte Vitale, j’ai entamé la conversation en utilisant les toiles ornant les murs de son cabinet :
    
    — Vous êtes certainement allée en Bretagne, en passant par Bénodet, n’est-ce pas ?
    
    Elle a immédiatement compris.
    
    — Ah, les dessins de Cambier ? Vous le connaissez ?
    — J’en possède deux, moi aussi, et une aquarelle représentant un coucher de soleil.
    — Il commence à être connu ; je crois qu’il expose aussi à Pont-Aven.
    — Exact, mais je préfère son ...
    ... atelier de Bénodet.
    — La Bretagne est une très belle région. Bien, que vous arrive-t-il ?
    — J’ai deux grains de beauté sur le visage, du moins je suppose qu’il s’agit de ça, en bas des tempes.
    — Venez à côté, nous allons voir ça.
    
    Nous sommes passés dans la salle de soins attenante à son bureau.
    
    — Mettez-vous torse nu et enlevez votre pantalon.
    — Euh… c’est sur mon visage qu’il y a ces deux boutons.
    — Nous allons vérifier si vous en avez d’autres sur le torse.
    — OK, d’accord.
    
    Nous étions en mi-septembre ; il faisait chaud, j’avais certainement transpiré un peu, ce qui me mettait mal à l’aise. Alors, en retirant ma chemise, je m’excusai.
    
    — Ne vous inquiétez pas, vous êtes propre. Vous n’imaginez pas ce que je vois passer dans mon cabinet…
    — Les gens se lavent avant de venir vous voir, c’est la moindre des choses.
    — Vous croyez ça ? Des femmes bien mises, bien vêtues, maquillées avec soin – ce qui d’ailleurs est stupide quand on vient me voir pour se faire injecter du Botox – avec une odeur épouvantable lorsqu’elles se mettent torse nu ! À tel point que parfois je dois ouvrir la fenêtre avant de faire entrer le patient suivant. Allongez-vous sur la table, sur le dos.
    
    Elle a saisi une sorte de lampe qui émet une lumière bleutée, examine mon visage, mon cou, le torse, les jambes. Et là, problème ; très gros problème : je me suis mis à bander ! Impossible de me maîtriser. Pour une fois, c’est moi qui étais gêné. Presque nu sur la table, elle en train d’examiner ...
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