Bouteilles, théières, et missiles sol-air
Datte: 19/02/2021,
Catégories:
fh,
ffh,
uniforme,
grossexe,
bizarre,
hotel,
Transexuels
pénétratio,
délire,
Humour
aventure,
merveilleu,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... faisait bien de plus en plus sombre ; des nuages noirs s’amoncelaient. Plus que deux étages ; je continuai, hors d’haleine. La lueur d’un éclair brilla presque en même temps qu’un formidable coup de tonnerre retentit. La foudre n’avait pas dû tomber loin. Je parvins enfin au dernier étage, éreinté, et courus encore jusqu’à la petite porte qui menait sur le toit du bâtiment. Encore quelques marches et je poussai l’ultime sas.
Au-dehors, c’était apocalyptique : des bourrasques violentes balayaient en tous sens la pluie cinglante des nuages noirs étonnamment bas, tandis que le ciel était zébré d’éclairs. À une centaine de mètres devant moi, un hélicoptère tentait désespérément de se maintenir immobile. La voix de l’amiral Mac Douglas me parvint encore vaguement.
— Gardez votre calme, mesdames et messieurs. Il est inutile de fuir l’hôtel. Vous ne risquez rien.
Je me marrai quand même nerveusement. Mais une monstrueuse détonation me fit chuter en arrière en même temps qu’un éclair parut sortir du ciel pour aller frapper le toit, pas très loin de moi. À moitié sonné, je me relevai péniblement, rattrapant la théière qui m’avait échappé. La foudre était tombée sur le bâtiment ; elle toucha un autre building, plus loin, puis encore un troisième. Et le vent soufflait toujours plus fort. L’hélicoptère fut emporté par une nouvelle rafale. Une ou deux minutes, réfléchissant, je parcourus du regard la plateforme du toit de l’immeuble, cherchant à savoir où déposer la demeure de ...
... Bazouk. Il y avait peu de chances que la foudre tombe précisément sur lui. À moins que… peut-être que si je le faisais apparaître…
Mais une nouvelle explosion me projeta encore en arrière dans un grondement fracassant. De nouveau, la foudre avait frappé l’hôtel. Je me relevai, groggy mais indemne. On aurait dit qu’elle était tombée au même endroit que précédemment. Mais bien sûr ! il devait y avoir un immense paratonnerre. Quittant le maigre abri que m’offrait le sas, je m’avançai sur la plateforme, luttant contre les trombes d’eau et de vent tourbillonnants. Et j’aperçus bientôt une longue et épaisse barre métallique qui dépassait du toit d’une quinzaine de mètres. Pas complètement convaincu que ce fût une bonne idée de m’approcher de ce truc-là pendant un orage, je reculai vers mon abri pour attendre le prochain éclair, déterminé à compter ensuite sur la faible probabilité qu’il y en ait deux coup sur coup…
Et quand je fus de nouveau à demi projeté en arrière dans une déflagration gigantesque, je me ruai aussi vite que possible vers le paratonnerre, tout en détachant ma ceinture : j’allais la passer dans l’anse de la théière de Bazouk et la nouer autour de la barre métallique, et puis je réveillerais mon génie. Il n’y avait plus qu’à espérer que la foudre ne me dégomme pas pendant que je faisais tout ça.
Le cœur battant, je fis un rapide nœud à deux mètres du sol autour du métal brûlant, enserrant la théière, sur laquelle je déposai en hâte les quelques caresses ...