Mal de dos - bis
Datte: 18/02/2021,
Catégories:
fh,
couple,
Oral
coprolalie,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... dos, seulement habillée d’un T-shirt, sous la couette, la tête bien calée, je feuillette le premier chapitre de cet ouvrage, puis le suivant. Comme déjà dit, j’ai toujours eu un faible pour les civilisations antiques. Depuis quelques pages, je suis en train de lire des choses que je connais déjà. Mais ci et là, je découvre des nouveautés, tout au moins, des points de détails inconnus. Je constate avec un relatif plaisir que, malgré mon âge, je n’ai pas tout désappris, diverses choses me remontent en mémoire.
Je me surprends à penser à voix haute :
— C’est bien ancien, tout ça ! Et pas très utile, comme dirait mon cher mari…
Je me suis toujours demandé pourquoi les anciens Égyptiens n’avaient pas accédé à une écriture plus simple alors qu’ils étaient capables avec moins de trente de leurs signes de noter leur langue, d’autant qu’ils ne précisaient pas les voyelles. La tradition qui était trop pesante et ancrée ? Le fait que les scribes étaient jaloux de leurs connaissances en la matière ? Un peu des deux ?
Petit à petit, le soleil décline, je dois allumer la lumière afin de continuer à lire. Mon dos me fait moins souffrir, mais je sens que je n’ai pas trop intérêt à me lever pour gambader. Quelques minutes et quelques pages passent, puis j’entends du bruit dans le couloir. Peu après, la porte de la chambre s’ouvre sur mon homme qui vient m’annoncer :
— Chérie, tu sais que c’est bientôt l’heure de manger ?
— Déjà ?
Je jette un coup d’œil sur le radioréveil : ...
... en effet, c’est presque l’heure du repas. Faisant la moue, je réponds :
— Je n’ai pas trop faim, tu sais. Tu peux dîner sans moi…
— Ah ? Tu ne veux vraiment rien ?
— Si j’ai faim, j’irai manger un fruit ou deux.
— Tu auras le choix entre du raisin blanc et du raisin blanc…
Je m’étonne du faible choix :
— Pas même une pomme ?
— C’est toi qui as croqué la dernière hier… Idem pour la mangue…
— Ah merde, c’est bien ma veine…
En général, quand je suis malade, je mange nettement moins. Mais si maintenant je devais manger quelque chose, ce serait mon homme ! Il n’a peut-être pas inventé l’eau chaude, mais ce petit salopard s’entretient, et il reste toujours aussi craquant qu’à notre première rencontre, et ce, malgré les années qui passent ! De plus, monsieur est lui aussi en T-shirt, mais plutôt moulant, sans parler de son caleçon un peu élimé qui laisse entrevoir bien des choses privées ! D’ailleurs quelque chose, au bas de mon ventre, frémit, me donnant des coups de chaud et d’humidité. Non, je n’arrive pas à me lasser de ma mâle moitié malgré les années ! Mais hélas, aujourd’hui, vu mon dos, je ne peux pas sauter sur mon chippendale favori, comme il m’arrive souvent de le faire en temps normal.
Il s’avance un peu dans notre chambre, je distingue mieux ses formes, ses muscles, sa tranquille puissance. Se penchant légèrement sur moi, il me demande :
— T’es sûre que tu n’as besoin de rien ? Bol de chocolat ? Soupe à la tomate ?
Je proposerais bien quelque ...