1. Mes premières rencontres


    Datte: 04/05/2018, Catégories: ffh, fplusag, jeunes, vacances, plage, cérébral, revede, odeurs, Oral préservati, pénétratio, Humour prememois, occasion, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... dîner au restaurant du camping, et acceptent que je les y accompagne. L’une se prénomme Stéphanie, elle a des taches de rousseur. L’autre c’est Caroline, elle est brune. Dans leur hôtel, la responsable de l’étage est une garce, et un groom a les mains baladeuses. Je voudrais bien leur poser la question de confiance. Comment faire pour que la conversation me le permette ?
    
    — Vous devez en voir, des choses bizarres, en faisant les lits !
    — Bof, c’est toujours pareil.
    — …Et ce groom, vous le laissez faire ?
    — Non, bien sûr !
    — Vous avez peut-être des petits copains qui sont jaloux ?
    
    Leurs regards méprisants me montrent que je viens de poser une question idiote. La nuit risque d’être moins fastueuse que je le prévoyais. J’ai besoin de savoir pour de bon.
    
    — Vous n’aimez pas les garçons ?
    — Ils ne nous intéressent pas, voilà tout. Ils sont vulgaires, brutaux, ils ne savent pas s’y prendre, ils sont égoïstes. Avant, gentils comme tout ; après, de vrais mufles.
    — Moi, j’étais très jaloux quand j’étais amoureux. Il est vrai que Sylvie était une fille superbe. Elle m’a rendu épouvantablement malheureux.
    
    Indifférence polie en apparence. Mais je crois que je suis sur la bonne voie.
    
    — Maintenant je n’aime plus personne, et surtout je n’ai plus du tout envie d’aimer qui que ce soit. Je crois même que je suis désormais incapable de faire l’amour.
    
    Elles ne paraissent pas vraiment convaincues et leurs yeux pétillent d’ironie. J’en ai peut-être fait un peu trop. Nous ...
    ... quittons le restaurant. Elles ne vont pas tarder à se rendre à l’évidence : leur matelas pneumatique est encore mouillé, leur tente est impraticable, il faut qu’elles couchent dans mon fourgon.
    
    — Mon matelas est grand, et je ne tiens pas beaucoup de place.
    — Mais c’est quand même tout petit, là dedans !
    
    Il y fait une chaleur d’enfer. Un hammam, avec leur linge qui sèche !
    
    — Je laisse la porte ouverte ?
    — Oh oui, alors !
    
    Nous voilà assis à l’arrière, les pieds sur l’herbe, à regarder les gros nuages noirs.
    
    — Derrière celui-là, en face, il y a l’étoile polaire. Quand on pense au poids des nuages…
    
    Elles sont interloquées, puis concèdent que c’est pourtant vrai, ce que je dis des nuages. Pour l’étoile, elles veulent bien me croire.
    
    — Il recommence à pleuvoir, il faut se mettre à l’abri.
    
    Pas d’autre possibilité que de s’asseoir sur mon matelas. J’allume la baladeuse suspendue au plafond.
    
    — Vous voulez lire un peu ? Regardez derrière vos vêtements, il y a des bouquins.
    
    Et je m’assois d’autorité au milieu du matelas. Qui n’ose rien n’a rien. Elles n’ont pas tellement envie de lire, elles doivent se lever de bonne heure.
    
    L’audace des timides est parfois surprenante. D’ailleurs, timide, je sens que je le suis de moins en moins. Ces gentilles filles, un peu plus jeunes que moi, me mettent en confiance. Le coeur battant, je me déshabille en un clin d’oeil. Me voici en slip de bain, couché sur le matelas, les mains croisées sous la nuque, les yeux grands ...
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