NewBoy
Datte: 16/02/2021,
Catégories:
inconnu,
revede,
préservati,
pénétratio,
Humour
Auteur: Mieline, Source: Revebebe
... tennis, squash et hockey.
Son pantalon était assez ordinaire. En revanche, gilet et chemise étaient de qualité. Le gilet surtout, avec son aspect duveteux, cashmere sans doute, appelait le toucher. J’eus envie de passer la main sur son avant-bras… Non : trop tôt. En tout cas, j’avais affaire à un homme assez raffiné.
Pour ma part, je n’avais pas prévu mon set « tenue pour invitation romantique au restaurant » dans ma petite valise. Et, dans une station de ski, escarpins, mini-jupe sexy sur bas et porte-jarretelles, ça ne m’aurait rien dit. Je m’étais résignée à mon fuseau noir. Assez moulant, il mettait en valeur la plastique de mes jambes. Un pull à col roulé, lui, soulignait ma poitrine généreuse. J’avais « oublié » le soutien-gorge et je me sentais très à l’aise.
Le serveur nous avait apporté les menus. La gastronomie savoyarde regorge de recettes… Fondue aux cèpes, tartiflette, raclette au vacherin laissaient sans doute aux gourmets de doux souvenirs. Et leur seule évocation réveillait les papilles… Je n’arrivais pas à trancher.
Au bout d’un moment, il leva les yeux de sa carte :
— As-tu choisi ?
Il avait parlé d’une voix très douce ; peut-être pour amortir ce passage sans formalité au tutoiement.
— J’hésite… Il y a trop de bonnes choses !
— Je te conseille la tartiflette, là…
Il se penchait au-dessus du menu que je tenais entre les mains pour me montrer où était indiquée la tartiflette. Je remarquai alors ses doigts fins et soignés, qui ...
... dénotaient encore un caractère raffiné.
Va pour la tartiflette…
La conversation dut commencer de façon bien conventionnelle. Toujours est-il que je ne m’en souviens pas dans le détail. Au début, j’avais un peu de mal à me concentrer sur ce qu’il disait. Sa voix, chaude et sensuelle, était comme… un bain de tendresse. Je m’en délectais… Mon regard suivait ses mains, toniques, expressives, qui accompagnaient ses paroles. Pour toujours revenir vers ces magnifiques prunelles. Immanquablement, quand nos regards se croisaient alors, il me souriait. De ce sourire qui m’avait déjà conquise.
Comme moi, il passait une semaine de vacances, pour oublier sur les pistes le stress du quotidien, l’ambiance grise et polluée d’une métropole aussi triste que la mienne. Récemment divorcé, il devait venir avec son frère, sa belle-soeur et leur enfant. Et puis, une semaine avant le départ, le petit s’était cassé le bras… Du coup, il profitait seul de la location.
Je lui expliquai que, de mon côté, je partageais un studio avec une amie d’enfance.
Je me souviens que nous avons parlé « voyages ». Je me souviens lui avoir dit le sentiment d’« étrange étrangeté » que j’avais ressenti quand j’avais posé le pied pour la première fois sur la terre africaine. Il me confia le vertige viscéral qui l’avait saisi au spectacle du Grand Canyon, Arizona…Il avait toujours été très curieux des Etats-Unis.
Quand, à quinze ans, j’écrivais quelques mauvais dialogues, qui serviraient pourtant de support de ...