1. Au début...


    Datte: 04/05/2018, Catégories: hbi, BDSM / Fétichisme chaussures, Transexuels hsodo, Auteur: Francoise Bastal, Source: Revebebe

    ... costume à mes copains, je préférais me confier à Sabine, une copine rencontrée lors d’une précédente soirée avec qui je me sentais en confiance. Celle-ci s’enthousiasma à l’idée, plus pour pouvoir elle-même me travestir que pour l’originalité de l’idée. Rendez-vous fut pris chez elle pour régler les détails de ma tenue. J’arrivais à son domicile avec une certaine anxiété. Elle habitait avec sa mère dans un coquet appartement, je sonnais, Sabine m’ouvrit, joviale et rayonnante.
    
    Nous prîmes un café ensemble discutant de tout et de rien avant d’aborder la raison de ma venue. J’essayais autant que faire ce peu de faire bonne figure en tournant ce travestissement à la dérision, essayant de cacher le trouble qui me gagnait. Je ne voulais pas que Sabine découvre mon secret, il me fallait rester « mâle ». Elle avait récupéré un sachet plein de vieilles fringues que sa mère et elle ne portaient plus et qu’elles destinaient au Secours Catholique. Elle déballa le tout sur le canapé du salon ; des robes, des jupes, des pantalons, des chemisiers et même une magnifique veste trois quart. Bien que destinée à une œuvre charitable, la collection qui m’était présentée ne manquait pas de style. Nous choisîmes trois tenues, l’une composée d’une jupe grise droite et d’un chemisier blanc à volants, l’autre d’une jupe bariolée marron et blanche et d’un chemisier marron en lycra, la troisième, plus sexy, était composée d’une jupe noire à soufflet avec une doublure en mousseline noire et d’une ...
    ... veste cintrée assortie de fines bandes noires brillantes soulignant les cintres.
    
    Je m’isolais dans la salle de bain pour me changer, j’étais ému et excité à la fois et le moment venu de me présenter à Sabine, je n’eus pas de remords, je me sentais léger ou plutôt « légère ». En me voyant, nous rîmes de bon cœur, l’ambiance était détendue ; Sabine me félicitait, je me sentais de mieux en mieux. Nous décidâmes d’un commun accord que le tailleur noir était le plus « sexy » ; en fait, il s’agissait d’un ensemble ayant appartenu à sa mère.
    
    Mais à ce point, je n’étais qu’un homme dans des vêtements de femme. Sabine entreprit de me maquiller, et à grand renfort de fond de teint, de far et de rouge à lèvres, elle essaya de masquer la masculinité de mon visage. Le résultat était grossier, j’étais fardé comme une pute, nous rîmes de nouveau. Sabine pouffait m’expliquant que sa mère était esthéticienne, et que nous aurions mieux fait de lui demander conseil. Moi je commençais à apprécier ma transformation, c’était la première fois que je me maquillais et je trouvais cela agréable. Dans l’allégresse de la situation, c’est moi qui lui proposais sérieusement de nous faire aider par sa mère pour le maquillage. Elle acquiesça et lui téléphona pour lui demander son avis. Celle-ci était d’accord et devant rentrer deux heures plus tard, elle proposa que nous l’attendions… en fille, bien entendu. Je pris place dans le canapé face à mon amie, celle-ci s’étonna de mon aisance, de ma tenue, de ...
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