Le Village en folie (17) - Histoires de Sexe

Le Village en folie (17)

... était au plus profond de sa dépression. Ayant erré sans but à l’intérieur tout le matin, elle se sentait perdue dans ses idées noires. À la suite des événements de la veille, toutes les raisons de vivre l’avaient quittée. Ses deux amies de cœur l’avaient laissée. Catherine était trop prise par son travail. Alicia ne la voyait plus de la même façon. Cette séparation d’avec son amie de toujours était méritée : Sophie avait bassement trahie sa conjointe, se vautrant dans d’ignobles activités de bestialité. C’était la gaffe de trop chez elle. On ne pouvait plus effacer le passé. Tout était réellement terminé pour elle.

Elle termina sa lettre d’adieu, soigneusement écrite à la main sur du papier imprimé aux motifs de papillons multicolores, puis passa à sa préparation corporelle. Voulant laisser la meilleure image d’elle-même, elle prit une dernière douche, se parfuma de la tête aux pieds et enfila des vêtements propres. Elle se dirigea ensuite vers la cuisine, saisissant au passage une bouteille de vodka. Un demi-litre de la boisson fut versé dans le mélangeur électrique, suivi d’une bouteille de Dilaudid dont elle vida le contenu. D’un geste nerveux, les mains moites, Sophie mit en marche l’appareil qui réduisit le tout en un mélange turbide et hautement toxique.

De retour à sa chambre, elle plaça sa lettre sur la table de chevet. Dans un dernier geste d’amour et de gratitude, elle déposa sur la feuille de papier une rose rouge ainsi que le bijou anal qu’elle avait ...

... soigneusement nettoyé, laissant briller son diamant de tous ses feux. Elle saisit le verre rempli du liquide délétère et prit place sur le bord du lit.

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Le canin regagna sa couche, Alicia étant parvenue à le chasser à coups de pieds. Toujours en contrôle de ses moyens, le fermier étant encore à l’extérieur, occupé avec ses bêtes, elle préleva un peu d’eau du bol du chien ainsi que du robinet de l’évier de cuisine à des fins d’analyse. À peine avait-elle étiqueté les tubes et rangé ces derniers dans sa valise, la femme médecin sentit arriver sur elle une vague inattendue de chaleur. Alors qu’elle vérifiait la température affichée sur le thermomètre mural, qui n’indiquait que vingt degrés, elle sentit soudain le souffle de l’animal qui haletait de nouveau sous sa courte jupe. Sursautant de surprise, elle se sentit néanmoins incapable de le repousser :

« Qu’est-ce que tu viens faire ici, sale petit cabot ? Tu en veux plus, encore ? Tu vas devoir travailler plus fort, cette fois-ci ! »

Ce disant, elle s’éloigna de l’animal en glissant une chaise derrière elle, bloquant la bête dans sa poursuite. Aux chaleurs s’ajoutèrent maintenant chez la femme des étourdissements allant en s’amplifiant. Se rassoyant à la table, elle se prit la tête à deux mains et respira profondément. Profitant de ce moment de faiblesse, le quadrupède réattaqua sous la jupe, en appliquant de nouveaux coups de langue fraîche sur le conin de la fille, la recontaminant davantage ...