Et hop, tout le monde à la campagne ! (3)
Datte: 11/02/2021,
Catégories:
Erotique,
Auteur: SHERAB, Source: Xstory
En fin d’après-midi, il fait une chaleur à crever. Je demande à Claude si au fond de la prairie, la petite plage qui permet aux bovins de se désaltérer jusqu’au milieu de la rivière existe toujours. Il m’affirme qu’elle est même un peu plus profonde qu’avant depuis les inondations de l’hiver précédent. N’y tenant plus, j’y fonce en attrapant juste un drap de bain au passage. C’est un endroit délicieux, à demi-ombragé par les grands peupliers, exposé plein soleil au milieu du courant. Je pose ma robe au pied d’un arbre, ensuite mon soutif, puis, ainsi dévêtue, je descends en culotte faire trempette dans une eau sacrément fraîche au début. En persistant, on la trouve juste à point. La force du courant a fait ressortir la caillasse, je me tords les chevilles. Je ne regrette pas d’avoir gardé mes sandalettes. Ce que j’ai toujours adoré, c’est le moment où en progressant vers le milieu, l’eau me monte lentement le long des cuisses, jusqu’à me toucher le minou.
Je fais durer le plaisir pour me laisser caresser longtemps par les vaguelettes. Ensuite, je prends de l’eau dans les mains, en asperge ma poitrine. Ça me fait frissonner. J’en ai les tétons qui raidissent bizarrement.
Occupée à ces douceurs aquatiques, je vais et viens de l’entrée à la berge opposée sans m’apercevoir qu’un visiteur malvenu me lorgne depuis sûrement un bon moment. Au bout de quelques instants de réflexion, je reconnais Raymond, le fils du charpentier. Assis dans l’herbe, Paulo s’affaire à démêler de ...
... ses nasses quelques anguilles captives.
— Nathalie, celle-ci te conviendrait, hurle-t-il en brandissant une énorme qui s’entortille autour de son bras.
— Ça ressemble trop à un serpent ! Ça me dégoûte Raymond !
Surpris que je l’aie aussi vite reconnu, Raymond se lève puis s’approche en glissant jusqu’à mi-mollets dans l’eau fraîche. Je lui trouve un sourire un peu bizarre, comme s’il avait une idée dans la tête. Sans prévenir, il fait glisser la fermeture de son short et en passant sa main dans la braguette, laisse jaillir une queue de bourricot en pleine tension.
— Et celle-là, elle te fait penser à quoi, Nathalie ? Tu en as déjà vu une de près ?
Je suis obligée de constater que ma tenue légère, voire impudique inspire beaucoup Raymond, son membre apparaît aussi raide qu’un piquet. Malgré sa jeunesse, la nature l’a bien servi. Je suis loin d’être indifférente à cet hommage inattendu.
— Qu’est-ce que tu crois, blanc-bec, non seulement j’en ai déjà vue plus d’une, mais je peux aussi t’assurer que je sais les traire à la mode de chez nous, lui retourné-je en fanfaronnant.
— Tu fais ta maligne, mais je crois bien que tu n’as jamais sucé un gars.
— Ah bon ! Parce que ça se suce ? Tu n’es pas à une connerie près pour te faire remarquer, tu ne changeras donc jamais mon pauvre Raymond. Range ton petit matériel, tu ne m’intéresses pas.
— Si je te dis que ça se suce, c’est que je l’ai déjà fait goûter à plus d’une. Qu’est-ce que tu crois ? Que les filles du ...