La luxure - La paresse
Datte: 01/02/2021,
Catégories:
fh,
ffh,
fplusag,
jeunes,
couleurs,
gros(ses),
grosseins,
groscul,
complexe,
Oral
69,
légumes,
fdanus,
aliments,
Humour
Auteur: Vagant, Source: Revebebe
... cumulonimbus, et dont les cuisses orageuses prenaient ma taille en étau, engloutie sous la haute pression de ses chairs humides. J’étais pris entre deux sensations opposées : tandis que mon plaisir s’était envolé jusqu’au point de non-retour, j’avais l’impression que mes hanches allaient se briser comme une coque de noix contre une table.
Christelle poussa un cri aigu en même temps qu’un éclair de douleur me foudroya le nerf sciatique. À la fois excité mais incapable de jouir sous la souffrance qui m’avait terrassé, je partageais les sensations ambiguës de cette jeune femme qui n’était plus vierge que par ascendant.
J’étais de retour dans la chambre au papier à fleurs, mais alité pour de bon cette fois-ci. La solide Lucienne m’avait fait descendre de la table de la cuisine où j’avais été cloué comme un papillon, ou plutôt écrasé comme une mouche. Elle m’avait ensuite transporté, clopin-clopant, vers ma chambre. Muscles froissés, rachis traumatisé, trois jours de repos avec interdiction formelle de quitter la chambre,« et d’y pratiquer toute activité physique » avait cru bon d’ajouter le médecin en riant, après m’avoir demandé si je n’étais pas passé sous un rouleau compresseur.
Le lendemain après-midi, vers trois heures, tandis que je somnolais à demi nu sur mon lit écrasé de chaleur, j’ai entendu s’ouvrir doucement la porte de ma chambre. Je lui tournais le dos, couché sur le côté, mais j’ai décidé de ne pas bouger, plus par paresse que pour épargner mon corps ...
... douloureux. J’ai juste ouvert une paupière pour contrôler, dans le miroir de l’armoire, qui s’approchait de moi à pas de loup. En l’occurrence, c’étaient des pas de louve.
Agnès s’est arrêtée tout près du lit. Son regard devait être si intense qu’il m’a semblé en sentir le poids se poser sur ma nuque, rouler sur mes épaules où perlaient quelques gouttes de sueur, couler le long de mon flanc où saillaient mes muscles froissés, hésiter à ma taille recouverte du drap blanc, virevolter sur ses plis suggestifs et se reposer sur mes cuisses velues. J’observais Agnès dans le miroir sans qu’elle ne s’en doute. Était-elle venue veiller sur mon sommeil comme une mère sur celui de son enfant ? Sa langue est passée sur ses lèvres en guise de démenti, mais elle a fait demi-tour pour ressortir de la chambre aussi discrètement qu’elle y était entrée.
La scène s’est renouvelée le jour suivant. J’étais allongé sur le dos, entièrement nu tant la chaleur était insoutenable, avec un bout de drap sur les hanches pour seul tribut à la pudeur. Cette mise en scène ne devait rien au hasard : il était trois heures et j’espérais vivement la visite d’Agnès. Je l’attendais même, avec une ardeur palpable. Quelques minutes plus tard, la porte s’est ouverte. J’ai gardé les paupières closes pour ne pas effrayer mon invitée tacite, qui avançait vers moi avec la prudence d’un cambrioleur. Comme je m’y attendais, il y eut un bruit de chute et je n’ai pas tressailli.« Zut ! » ai-je entendu, et puis« vous dormez ...