Préliminaires - Histoires de Sexe

Préliminaires

... jambes ouvertes, le sexe trempé léché par une langue de femme, sur un canapé blanc…

Dans la pièce d’en face, il y a un lit. Juste un matelas posé sur un sommier, pas de montant. Camille reste très calme. On voit simplement ses seins pointer très fort sous sa chemise. Elle suggère à Lydia d’attendre un peu pour le lit.

— Assieds-toi par terre, si tu veux.
— Oui, mes jambes tremblent un peu.
— Détends-toi, je vais te masser le dos et les seins.

Lydia se retrouve assise au sol, son sexe chaud au contact du parquet et les seins durs de Camille frôlant son dos. Elle ferme les yeux, capturée par la volupté de l’instant. Les mains de Camille vont et viennent doucement et fermement sur la nuque de Lydia et descendent de plus en plus bas sur ses seins. Puis elles soulèvent les deux mamelles de la jolie blonde qui ne peut réprimer un soupir de soulagement. Camille titille à présent les tétons de Lydia qui s’abandonne complètement dans les bras de la jeune femme. Elle mouille tellement qu’elle a l’impression d’inonder le plancher. En temps normal, elle aurait supplié son mari de la prendre, de la pénétrer sans plus attendre. Elle n’a pas été excitée ainsi depuis des lustres. Elle se demande comment cette fille va pouvoir lui faire vraiment l’amour, si elle va l’amener à l’orgasme…

Sans plus de cérémonie, Camille pose ses mains sur les hanches de Lydia et l’invite à se mettre à quatre pattes. Les fesses sorties, bien en évidence, le dos cambré, Lydia se sent plus nue que ...

... nue. Elle retient un cri quand la bouche experte s’empare de tout son sexe, des lèvres jusqu’aux recoins les plus secrets. La langue de Camille électrise Lydia qui commence un léger mouvement de va-et-vient qui fait se balancer ses seins. Elle sent les deux mains de Camille sur ses fesses, puis la main droite qui se décale jusqu’à ce que l’un des doigts atteigne son anus. Tout en continuant un cunnilingus des plus savoureux, Camille introduit son majeur dans l’orifice offert de son amante qui accentue alors son mouvement afin de bien sentir cette excitante pénétration. La jouissance arrive presque aussitôt, puissante, laissant Lydia figée dans sa position, en sueur, hypnotisée par la découverte de sa propre réaction.

Quand elle finit par reprendre ses esprits, elle s’étonne que Camille ne cherche pas à poursuivre leurs ébats, habituée à ce que le rapport ne cesse que quand l’autre, son mari, l’homme, est arrivé à jouir. Camille, elle, s’est assise par terre, les jambes allongées, croisées, elle regarde Lydia d’un air calme et doux, presque neutre.

— Ça va ?
— Oui, je te remercie. C’était… euh… vraiment très bien.
— Je suis ravie que ça t’ait plu. C’était la première fois ?
— Avec une femme ? Oui.
— Je peux te demander ton âge ?
— Oui, j’ai trente-huit ans.

Lydia, peut-être en prononçant son âge, se souvient par la même occasion qu’elle n’était plus une jeune fille insouciante, mais que son mari et ses enfants l’attendaient chez elle. Elle devait au moins appeler ...