Préliminaires - Histoires de Sexe

Préliminaires

... continue de la fixer.

Lydia n’a jamais été attirée par une femme, elle ne s’est peut-être jamais posé la question. Mais l’impudeur de cette fille qui ne doit pas avoir plus de 20 ans, l’étrangeté de la situation et l’insistance de son regard font que Lydia a très envie de traverser la rue, de monter au deuxième et de sonner à la porte de la demoiselle. Non, elle ne le fera pas. Mais ça ne va pas ou quoi ?

Elle paye sa consommation, remet sa veste, se lève et… traverse la rue, poussée par un incroyable pressentiment ou par la chaleur qui s’intensifie dans son bas-ventre. Arrivée sur le palier, elle voit que la porte est entr’ouverte. Lydia frappe légèrement et entre doucement. Aucun bruit. La jeune fille n’a pas bougé, toujours à la fenêtre. Elle ne se retourne pas.

— Je suis contente que tu sois venue. Tu dois me croire folle. Mais je te trouve tellement belle… tes cuisses sont musclées et fines, tes seins pointaient sous ton chemisier. C’est vraiment irrésistible.
— Merci. … Je suis Lydia, dit-elle très lentement, comme pour ne pas briser le charme qui fait que c’est tout à fait normal et puis que, la seconde d’après, rien ne l’est plus du tout.
— Moi, c’est Camille. Entre, mets-toi à l’aise.

En disant cela, Camille se retourne vers la porte et Lydia découvre enfin le visage de son observatrice : un petit visage rond et clair, de grands yeux verts et des lèvres roses. Une vraie poupée. Ou un ange. Camille s’approche de Lydia et pose sa main sur sa joue, elle ...

... se hisse sur la pointe des pieds pour poser un baiser sur ses lèvres. Lydia ne s’étonne ni ne s’effarouche. Elle se sent tellement bien que rien ne pourrait la faire partir. Cette fille, Camille, l’attire de façon complètement inexplicable et irréversible.

Lydia retire à nouveau sa veste et déboutonne le haut de son chemisier. Camille, toujours devant elle, s’agenouille, pose sa joue contre son ventre et ses mains sur ses fesses. Elle sourit, visiblement ravie de la situation. Lydia ferme les yeux, complètement perdue, mais conquise. Elle entend descendre la fermeture éclair de sa jupe et sent les mains de Camille sur ses fesses. La jeune fille se relève pour les contempler : bronzées et fermes, un peu rebondies. Elle lui descend son string et s’agenouille à nouveau pour respirer son sexe qui demeure timide et fermé.

Lydia finit de déboutonner son chemisier, ses seins lui font mal et veulent être libérés de leur prison de soie. Elle écarte légèrement les jambes, elle sent la respiration de Camille sur sa vulve. Son ventre est comme une boule de chaleur qui irradie tout son corps et endort son esprit. Elle écarte encore un peu plus les jambes. Elle sent les lèvres roses de Camille se poser sur son sexe qui s’ouvre, sur son sexe humide. Lydia cherche des yeux un endroit pour s’allonger : elle doit se détendre complètement, elle va vivre ce qui pour elle n’était pas même un fantasme il y a quelques minutes. Le canapé est trop loin, et il est blanc, elle ne se voit pas les ...