1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (52) : Agun mon amour, mon épouse.


    Datte: 27/01/2021, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... douceur et toujours une implication à trois, personne n’étant sur la touche. Nous avons exploré ensemble des plaisirs différents au gré de nos envies : le massage à quatre mains qui devient torride et jouissif, les doubles pénétrations avec les jouets de ma collection, les câlins post-coïts où tous s’endorment dans la chaleur des corps humides.
    
    Après cette soirée, Agun a reconnu qu’elle avait pris son pied, mais elle est d’abord une lesbienne, dévouée à la femme qu’elle aime, n’exigeant rien de moi, la bisexuelle, autre chose que les moments de tendresse et de plaisir que nous pouvons nous accorder.
    
    La parole n’a pas sa place quand les gestes suffisent. Nos reflets dans les glaces de chaque côté du lit ne font qu’augmenter la beauté de l’instant. Nous n’avons renouvelé cette expérience que quelquefois, Agun n’est pas demandeuse, et Philippe a, depuis sa rencontre avec Théodora, il faut le reconnaître, suffisamment à faire « ailleurs ». Nous formons donc désormais deux couples parallèles.
    
    Et s’il n’y a, entre Agun et moi, ni mariage ni PACS, Philippe nous avait fait une magnifique surprise, après cette fameuse nuit d’amour à trois. Il nous a offerts des alliances où il a fait graver nos noms, comme symbole de notre amour et de notre union. Je porte désormais cette seconde alliance à la main droite, au même titre que je porte celle de mon mariage avec Philippe à la main gauche.
    
    ODE A L’AMOUR LESBIEN
    
    Avec Agun, je ne baise pas, je fais l’amour. C’est d’abord ...
    ... infiniment tendre. Si je recherche ses caresses, j’aime avec elle prendre l’initiative.
    
    La femme est mystère. L’acte sexuel lesbien est une vraie chasse au trésor, faite de patience et de décryptage des ondulations du bassin de la partenaire. S’il repose sur une diversité de pratiques, il est d’abord et avant tout l’expression totale des sens, une écoute de l’autre mais aussi et surtout, fonction des sentiments éprouvés, du moment, du lieu de la survenue du désir et du degré d’excitation.
    
    Tout commence toujours par des baisers et des caresses. Avec Agun, les préliminaires sont longs : j’explore son corps, m’attardant au creux du cou, sur le lobe de l’oreille, sur ses seins, son nombril. Je connais les notes divines à pratiquer le long de son corps avec mes doigts.
    
    Dans l’Antiquité grecque, on appelait le lesbianisme le tribadisme, qui signifie frotter. Ce mot, employé surtout à la Belle époque est aujourd’hui complètement désuet. Cependant, dans certaines langues, en anglais ou en allemand, ce terme désigne désormais une pratique sexuelle lesbienne : le fait pour deux femmes de frotter leurs sexes l’un contre l’autre. C’est une pratique, dite du frottis ou des ciseaux, clitoris contre clitoris, que j’adore avec Agun, un moment où je sens qu’elle est ma femme et moi son homme en quelque sorte.
    
    Nos corps n’ont plus de secrets l’une pour l’autre, et, naturellement cela passe par l’usage des doigts, la pratique du cunnilingus, de l’annulingus. C’est la clé pour amener une ...