1. Accueil déshérités 1.


    Datte: 27/01/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Accent, Source: Hds

    ... pour en trouver.
    
    - Tu es à la bonne adresse. As-tu faim et soif ? Prends la porte à droite, va, Paul te servira une soupe et un verre de rouge.
    
    Paul m’accueille, se réjouit de voir arriver un nouveau. J’ai un peu honte de manger la soupe des pauvres, mais ma curiosité m’a poussé dans une voie à sens unique. Trois hommes d’âge incertain vident leur verre de vin et vont au rab d’un même pas. Ce sont des habitués, ils sont ici chez eux, parlent fort et rient avec Paul. Pourquoi décevoir ces bénévoles si contents de me réchauffer.
    
    - Comment t’appelles-tu ? me demande une accorte quadragénaire.
    
    Jusque là, tout va bien, personne ne me connaît. Je donne un prénom,
    
    - Serge.
    
    - Eh bien Serge, voudrais-tu te laver ? La douche est libre en ce moment. Je te montre le chemin, voici une serviette et du savon, la douche est là, derrière ce rideau. Bonne douche mon ami.
    
    Bien gentille, la dame se retire. Je joue le jeu puisqu’on est si aimable. Je n’aurai pas à me doucher pour Lili ! Je me sèche. Où est la sortie ? J’ouvre une porte, je jette un coup d’œil : une jeune femme a mal tiré son rideau, elle est sous la douche coupée; je ne vois que sa tête enveloppée d’une serviette, penchée vers un genou. De peur de l’entendre crier au secours et de passer pour un vilain voyeur, je ferme cette première porte avec précaution. La porte suivante ouvre sur une salle longue, une sorte de couloir. Quatre individus séparés par des bas flancs sont alignés face à une paroi, presque ...
    ... immobiles. Tout se fait en groupe ici. Je me dis qu’Ils ont dû beaucoup boire pour rester debout aussi longtemps face aux urinoirs. Au fond une niche est vide. J’irais bien vider ma vessie, moi aussi.
    
    - Zut, l’urinoir a été retiré, j’ai l’air idiot verge en main en face de ce mur où il ne subsiste plus que le trou d’évacuation démuni de tuyauterie, un trou de quelques centimètres bordé de scotch gris. Les autres me regardent curieusement. Je suis gêné, je me sens rougir, l’envie d’uriner s’est évanouie. Mon voisin me toise :
    
    - T’es nouveau ? Ben alors, envoie dans le trou !
    
    - Là ?
    
    - Hé oui, tu n’es pas dans le coup ? Allez, approche du mur ou tu es monté comme un âne ?
    
    - Non, bon. Je tente un sourire, j’avance, je fais comme on me dit, tourné vers ce voisin bienveillant et je le vois secoué de la tête et des épaules par un gros frisson. Mon zizi franchit la paroi. Elle a tout au plus vingt millimètres d’épaisseur. Aussitôt je m’effraie, une main m’a saisi et me tient fermement. Une voix de femme murmure:
    
    - Tiens, un nouveau. Belle queue inconnue. Hé que veux-tu, une branlette ou une fellation ou la complète ?
    
    - Hum !
    
    - Les trois, gros gourmand. Manon est de bon poil aujourd’hui et les clients sont rares. Tu es inscrit à l’entrée ?
    
    - Hum !
    
    - C’est bien. Allons-y.
    
    Masturbé fermement par une main souple, mon pénis enfle entre des doigts fins. Que m’arrive-t-il ? Est-ce que je rêve debout ? Les autres box se vident un à un. D’autres arrivants prennent ...