1. Descente au Paradis (1)


    Datte: 25/01/2021, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... c’est une vieille chemise.
    
    — Ça fera l’affaire, je vous remercie. Je voudrais simplement rentrer, maintenant ; je suis désolée d’avoir gâché l’après-midi.
    
    Marcel s’esclaffe :
    
    — Tu rigoles ? Ca donnera des histoires à raconter à tes petits-enfants. Faut pas te laisser abattre, ça arrive, d’ailleurs il a quel âge le petit ? Non parce que j’ai un ami qui...
    
    Marcel passe une main dans le dos de Suzanne, et la pousse chaleureusement à avancer. La belle quadragénaire fait attention : elle a les cuisses le plus serré possible, une main sur la poitrine et une autre tenant la chemise pour qu’elle ne se soulève pas. A un moment, elle trébuche, mais Marcel la rattrape délicatement par les épaules : il est très attentionné, et surtout, ne profite pas de l’occasion pour regarder dans sa direction, même si une bosse déforme son short. S’il sent fort la transpiration, au moins, il est particulièrement prévenant, confortant Suzanne dans sa vision : il apparaît, encore une fois, comme un homme chaleureux et profondément bienveillant. Après tout, ce n’est pas sa faute si elle a trébuché, non ?
    
    Qui plus est, la conversation détourne l’attention de la belle, qui se surprend même à rire à ses plaisanteries. Ah, si ces parents la voyaient ! Vadrouillant à moitié nue avec le « sale pervers du village », comme le qualifiait sa mère. Décidément, ces derniers jours sont rudes pour sa mémoire, et Suzanne s’étonne de ressentir de l’appréhension à son sujet :
    
    Elle s’était ...
    ... complètement méprise pour Marcel ; cela fait des mois que personne ne s’est autant occupé de mon bien-être. Il est un peu maladroit, mais vraiment adorable. Bon, il sent tout de même très fort, et son ventre gras et poilu est vraiment dégoûtant...
    
    Presque collée au corps de Marcel, Suzanne a régulièrement des haut-le-cœur, que ce soit à cause de ce qu’elle voit ou sent. Mais sa main sur son épaule n’a pas bougé : il n’y a rien de sexuel dans les pensées de Suzanne, détrompez-vous, elle n’y consent que parce que cette main lui permet de garder son équilibre, mais en y faisant plus particulièrement attention, sa chaleur lui rappelle quelque chose, sans qu’elle ne parvienne à mettre le doigt dessus. Quelque chose qu’elle a ressenti assez récemment. Le phallus en bois ! C’est lui, c’est le même type de sensation ! Comme s’il était véritablement vivant.
    
    Penser de nouveau à cet objet lui fait piquer un fard. Heureusement qu’elle a jeté cette horreur dans la poubelle, il pourrait disparaître de son esprit ; étonnamment, ces pensées lui réchauffent le ventre : elle le revoit entre ses mains, énorme et étonnamment chaud. La pointe de ses seins se met à durcir, phénomène accentué par le frottement contre la chemise, d’autant que ses seins ballottent légèrement lorsqu’elle est en descente. Suzanne sent quelque chose couler le long de sa cuisse, et ses yeux s’écarquillent : son bas-ventre est en feu, et elle mouille. La situation est honteuse pour elle, une avocate si fière, qui a presque ...
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