Kt1 - Histoires de Sexe

Kt1

... chercherais s’il n’y a pas une caméra cachée dans un coin, mais je vois mal où elle pourrait se nicher dans cette pièce ! Bien qu’à y réfléchir, on fait des prodiges dans la miniaturisation, car on sait mettre une caméra dans un stylo ou dans une cravate.

Toujours assis dans le canapé, Dominique s’adresse à moi sur un ton doctoral teinté d’ironie, comme si j’étais un élève récalcitrant ; je le laisse dire.

— Vois-tu, Corentin, tout est dans la façon de plonger dans le jeu et dans le fantasme. Si toutes les parties sont OK, alors, tu te laisses aller, c’est la règle du jeu. C’est une grosse parenthèse, et tout ce qui se dit ou se fait dans cette parenthèse ne concerne pas la vraie vie. Une autre façon de le dire : tu connais les jeux de rôle ?
— Oui, bien sûr ! Je te rappelle qu’on a même fait quelques parties quand on était jeunots, au lycée, le midi, et même dans un club le samedi soir.
— Très bien. Quand tu es un guerrier qui éclate les crânes comme si c’était des œufs, ou quand tu es un magicien qui transforme ses adversaires en limaces, tu fais comme si c’était vrai. Mais tu sais très bien que dans la vie normale, la vie courante, ça se passe autrement. Tu comprends ?

Je lève momentanément les yeux vers le plafond. Dominique m’agace un peu, je ne suis pas ni un crétin ni un neuneu, il me semble :

— Oui, je comprends. Inutile de faire comme si tu t’adressais à un demeuré !
— Figure-toi que je me pose la question : je t’offre Kt1 et tu fais la fine ...

... bouche.

Je trouve qu’il pousse un peu ; il a beau être mon ami depuis de longues années, j’estime quand même qu’il y a des limites à certaines choses, et je pense qu’on est en plein dedans ! Je ne sais pas si je dois me fâcher ou en rire :

— Mets-toi à ma place : c’est pas très ordinaire, ta proposition !
— C’est vrai, je te l’accorde. C’est pour cela que je te mets sur la piste, et ensuite, je te laisserai agir à ta guise. OK ?
— Ça me va.

Il ferme les yeux, il semble se concentrer, puis son expression se métamorphose, puis d’une voix plus impérieuse, il demande à sa soumise :

— Prête ?
— Tout à fait prête, Maître.

Sans mot dire et sans complexe, il extirpe un phallus déjà bien dressé. Aussitôt, sa soumise s’agenouille pour ensuite faire disparaître tout ce beau morceau dans sa bouche. Et je constate qu’elle lui pratique consciencieusement une fellation dans toute sa splendeur ! Je suis admiratif et jaloux en même temps. Jamais je n’ai connu ou vu de femme obéir de la sorte ! Sauf dans certains films, mais pas dans la vie réelle. Et pourtant, j’ai eu un certain nombre de partenaires féminines dans ma vie !

Tandis qu’elle le suce avec application, mon ami me déclare doctement :

— Une soumise est faite pour le plaisir des Mâles. Il en va de même pour un soumis qui est le jouet de sa Domina.

Il s’interrompt un court instant avant de reprendre, pensif :

— Quoique… tu as des soumises aux ordres des Dominas, et aussi des soumis aux ordres des Maîtres. Les goûts ...