Kt1 - Histoires de Sexe

Kt1

... fait que pour lui faire plaisir, mais aussi parce que je vous trouve à mon goût.

Rassuré et flatté, je hoche la tête :

— Merci beaucoup… donc tu étais bien consentante, tu me le confirmes. Je préfère ça.
— Bien sûr que j’étais d’accord. Il est vrai que, théoriquement, je suis sensée obéir à tous les désirs et les ordres de mon Maître et être prêtée à qui il veut. C’est le côté frisson. Pour en revenir à cette première fois, c’est grâce à vous que j’ai finalement franchi le pas. Rassurez-vous, mon Maître sélectionne rigoureusement les étalons pour les saillies.

Je marque un léger temps d’arrêt avant de prononcer :

— Les… les saillies ?
— C’est juste un mot, pour faire apparaître les choses plus… singulières, plus crues. En fait, ils me baisent. Mais avouez que c’est moins fun dit comme ça.

Décidément, la Domination/Soumission et ce que ça implique, j’ai un peu de mal à m’y faire, surtout le mot « saillie » dans pareil cas :

— Oui, c’est… différent…
— Pendant que nous parlons de ça, j’espère vous revoir bientôt ! J’adore quand je suis votre chose.

Spontanément, je réponds :

— Ce samedi, si ça te dit…
— Ça me dit aussi ! Très bien, parlez-en à votre ami, car moi en tant que soumise, je ne suis pas censée prendre ce genre de décision.
— Pas de problème, je lui en parlerai sans faute ce soir.
— Je vous crois sur parole ! Humm, j’ai hâte de sentir en moi votre belle bite, entre mes lèvres, dans ma chatte et aussi dans mon cul !

Ravi de cette ...

... proposition, mais un peu inquiet, je jette furtivement un coup d’œil autour de moi, personne n’a dû entendre. Ça la fait rire. Je me penche sur elle :

— Moi aussi, j’ai hâte ! Il y a plein de choses qui me trottent dans la tête, et j’ai envie de les expérimenter avec toi !
— Vous m’en voyez ravie ! Je peux savoir lesquelles ?

Je me penche à son oreille pour les énumérer, une à une. Quand j’en ai fini, je me redresse et je constate sur son visage que ma liste lui a plu. Je sens qu’il ne faut pas gâcher les moments suspendus en tentant de trop les retenir, alors nous nous disons au revoir. Je lui fais la bise, puis je lui mordille l’oreille :

— Prépare-toi bien pour samedi, ma belle pute.
— Sans faute, Monsieur le vicieux !

Je la regarde s’éloigner au bout du rayonnage, dandinant sur des talons aiguilles qui chaloupent agréablement sa démarche. Dominique est bien tombée avec Kt1, et moi aussi. Le seul ennui est que, maintenant, bon nombre de femmes que je croise me semblent insipides. De plus, je ne peux pas bénéficier de cette splendide salope à mon gré, matin, midi et soir, sans parler de la nuit, et c’est bien dommage ! Et comme ces deux-là ont tissé un lien très fort, je ne peux pas piquer Kt1 à Dominique. Néanmoins, souvent, dans pareil cas, l’amitié, même très ancienne, passe au second plan.

C’est alors que je songe qu’il serait peut-être temps pour moi aussi, de rédiger une petite annonce, et avec un peu de chance, j’aurais aussi ma Kt1 à moi…

Nota : les ...