1. L'ouvre-lettres


    Datte: 01/05/2018, Catégories: ffh, hplusag, jeunes, couplus, extracon, strip, Oral 69, pénétratio, exercice, Auteur: Caracole, Source: Revebebe

    ... d’âge entre eux deux. Puis son regard changea brutalement, comme si elle préparait un « coup ».
    
    — Tu m’attends deux secondes pour choisir le dessert ? Je vais aux toilettes.
    — Je ne risque pas de m’en aller. Ou du moins pas assez vite. Je suis un retraité, je te rappelle…
    — N’en rajoute pas trop… glissa-t-elle avec un clin d’œil.
    
    Didier se laissa aller sur son fauteuil, tout à son aise. Il se sentait jeune, séduisant, intéressant. Cette fille était un cadeau de la providence, même s’il avait déjà connu plus de hauts que de bas dans sa vie. Son regard se perdit sur un vieux couple à côté de lui. Il se demanda un instant comment il ferait, plus tard, lorsqu’il serait aussi tremblant et ridé que ce vieillard qui se traînait, légèrement penché en avant, derrière sa jeune femme en pleine force de l’âge.
    
    Je serai mort avant, décréta-t-il.Crise cardiaque. Mort en baisant.
    
    Une main passa délicatement sur sa nuque. Elle était revenue. Il ne remarqua rien, d’abord. Mais lorsqu’elle reprit la conversation, son buste légèrement penché en avant, il sentit un élancement dans ses reins. Son soutien-gorge s’était volatilisé. Son opulente poitrine dardait sous le chemisier qui, avec la lumière, était devenu aussi transparent qu’un tee-shirt mouillé.
    
    — Un problème ? demanda-t-elle avec un sourire radieux.
    — Bon sang ! Ce que tes seins sont beaux !
    — Merci. J’ai pensé que, à défaut de pouvoir enlever ma culotte à cause de mon jean, je pouvais au moins enlever le haut pour ...
    ... t’exciter.
    — Comme si tu avais besoin de ça…
    — C’est gentil. Mais, depuis tout à l’heure, tu ne m’as pas toujours pas dit où tu comptais me baiser après manger…
    
    La crudité de ses paroles le prenait toujours au dépourvu. Il en avait déjà entendu des vertes et des pas mûres, bien sûr, chez les maîtresses qui avaient jalonné sa vie. Mais jamais dans une bouche aussi jeune.
    
    — Je ne sais pas. Ta chambre ?
    — Ma propriétaire est là aujourd’hui. Tu t’imagines te pointer dans son hall puis me faire crier comme la dernière fois ? Et puis elle connaît un peu mes parents… Je préférerais éviter.
    — On pourrait aller à l’hôtel.
    — À l’hôtel ? Tu m’as prise pour une pute ? J’espérais que je méritais un peu plus qu’un hôtel…
    — Où alors ? Il n’y a pas trente-six mille solutions.
    — Tu n’as pas de garçonnière ? Avec toutes tes aventures ?
    
    Après leur première partie de jambe en l’air, il l’avait régalée de quelques-unes de ses histoires, comme autant de confidences sur l’oreiller.
    
    — Non. J’ai toujours fait ça dans des hôtels où sur mon lieu de travail.
    — Alors je ne vois plus qu’une seule solution.
    — Laquelle ?
    — Chez toi.
    — C’est impossible, tu le sais.
    — Non, je ne le sais pas. Tu m’as dit que ta femme était en Bretagne pendant toute la semaine… Et puis j’ai envie de remettre ça autant que possible. J’aimerais bien qu’on passe la nuit ensemble…
    — Je ne peux pas faire ça. Ce serait prendre un trop gros risque.
    — Tu as peur que je me pointe un jour chez toi ?
    — C’est à dire ...
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