1709 - Les Cinq-Bois
Datte: 18/01/2021,
Catégories:
fh,
ff,
2couples,
couplus,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
historique,
entrecoup,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... n’avez rien éprouvé pour moi à cet instant ?
— Je vous détrompe, j’ai éprouvé divers sentiments… pas ceux que vous croyez… Enfin si, mais pas tout à fait…
— Je pense qu’il y a une explication très simple, mon cher mari…
— Je vous ouïs…
— J’étais la femme de votre frère aîné… donc intouchable…
— Oui, je crois que vous avez raison…
Elle reprend sa marche vers la mer :
— Pourquoi m’avez-vous consolée de la sorte, quand je suis devenue si tôt veuve ?
— J’étais fort chagriné pour vous. Ce n’était pas juste, à mes yeux, que vous soyez veuve quelques jours après votre mariage… La Divine Providence m’est apparue bien étrange dans ses desseins…
— La Divine Providence avait peut-être pour cible de nous… euh, rapprocher…
— Sinueux cheminement, vous en conviendrez ! Il eut été plus simple qu’Elle vous jette directement dans mes bras !
— Par ce décès, n’êtes-vous pas devenu l’héritier ?
— Je n’en demandais pas tant ! J’avais en tête de frayer mon petit chemin à la Cour et de continuer mes études botaniques. Puis plus tard, de faire si possible un assez beau mariage…
Elle tourne sa tête gracile vers moi :
— Un beau mariage ?
— J’ai fait un beau mariage avec vous, assurément. Vous êtes… vous avez tout pour vous. Vous n’êtes point sotte, vous êtes même érudite, vous êtes belle, très belle. Et aussi très… coquine…
— Que de compliments, monsieur mon mari !
D’un bond, je la capture dans mes bras, elle pousse un petit cri de surprise. Je l’embrasse aussitôt, elle ...
... s’abandonne. C’est elle qui se sépare de moi peu après :
— N’étions-nous pas venus voir la mer de plus près ?
— Vous avez raison, mais vous ne perdez rien pour attendre !
— Je l’espère bien, cher professeur !
Quelques minutes plus tard, elle court comme une petite folle, jupons haut relevés, parmi les vaguelettes, dans de grandes gerbes d’eau salée. Plus tard, fatiguée, endormie dans mes bras, portant avec délicatesse mon précieux fardeau, je rejoins le carrosse, elle si frêle, si attendrissante…
--ooOoo--
Alors que l’après-midi touche doucement à sa fin, nous arrivons enfin au château de nos hôtes, les Maye-Authy, au lieu-dit des Cinq-Bois. Le carrosse s’immobilise aux pieds du grand escalier en pierres blanches. Je sors le premier afin d’aider Angeline à sortir.
— Vous voici ! Soyez les bienvenus en mon humble demeure ! Tonne une voix grave.
Angeline ouvre de grands yeux en découvrant un géant d’environ sept pieds de haut, venir à eux, bras largement ouverts :
— Ça va faire un bon bout de temps que je ne vous ai point vu, François-Philippe !
— Vous de même, Jean-Armand !
Et mes pieds décollent de terre quand mon ami me serre contre lui. Il a toujours été démonstratif. Puis il me repose afin de demander :
— Est-ce bien Angeline, celle dont vous me vantez les charmes à longueur de missives ?
— Oui, je vous présente ma tendre épouse, Angeline.
Celle-ci amorce une révérence, Jean-Armand s’incline, je pense qu’il doit avoir une certaine vue sur le ...