1709 - Les Cinq-Bois
Datte: 18/01/2021,
Catégories:
fh,
ff,
2couples,
couplus,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
historique,
entrecoup,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
Presque deux ans se sont écoulés depuis mon mariage avec Angeline, un peu plus de vingt mois que je ne regrette absolument pas, même si souvent ma charmante femme et élève se révèle plus que douée, voire rouée. J’avoue qu’ainsi, je ne tombe point dans la routine.
De temps à autre, je retourne à Versailles auprès de notre grand roi vieillissant, faire acte de présence, et jamais bien longtemps, car entre ce grouillement de courtisans mielleux et fielleux, et ma douce et tendre épouse, je n’hésite absolument pas ! De plus, Louis le Quatorzième est fort occupé par les suites du terrible hiver que nous avons eu, la Seine ayant gelé, et même le bord de mer ! Puis, hélas, la disette s’est installée en plus de la guerre avec la plupart des royaumes voisins. Notre bon Roi a même lancé un appel au peuple qui a été lu dans toutes les églises du royaume. Que Dieu nous vienne en aide !
Moi, égoïstement, je me moque de tout ceci, je suis en train de poursuivre ma femme à travers les différentes pièces du château de mes aïeuls, les Mestrevant. Alors que j’étais à deux doigts de pouvoir enfin capturer ma femme, je tombe nez à nez avec mon père, intrigué par tout ce charivari :
— Eh bien, François-Philippe, mon fils ! Que faites-vous donc ci-séant ?
— Euh… bonjour, Père…
— Ne me dites pas que vous étiez en train de courser votre légitime épouse comme on le ferait d’une vulgaire chambrière ?
— Si vous avez quelques bons conseils à ce sujet, je serais fort aise de les écouter de ...
... votre bouche experte, Père.
Assez interloqué, mon père ne répond pas, et semble chercher ses mots. Derrière lui, ma femme passe la tête dans l’embrasure de la porte afin de savoir pourquoi je ne suis plus sur ses talons. Voyant le dos de mon père, elle se recule précipitamment pour qu’il ne la découvre pas, m’adressant au passage un bref geste de la main accompagné d’un petit sourire moqueur, avant de disparaître de ma vue. Je lui aurais bien envoyé un bisou, mais ce serait signaler sa présence à l’auteur de mes jours qui vient de retrouver le fil de ses pensées :
— Foin de tout ceci, mon fils ! Alors cet héritier, il arrive quand ?
— Je crois que nous avons eu plusieurs fois cette conversation !
— Je ne compte plus ! Et à chaque fois, vous me faites la pirouette pour ne pas me répondre ! Je me demande bien ce que vous allez me narrer à présent !
— Comme vous avez pu le constater, Père, j’essayais de capturer ma femme…
— J’ai vu et j’ai surtout entendu ! Et alors ?
— Eh bien, Père, si vous m’empêchez de la capturer, comment voulez-vous que je lui fasse subir les premiers outrages qui amènent à cette conclusion qui vous tient tant à cœur ?
Une fois de plus, mon père en reste bouche bée, tandis que je jubile intérieurement ! Il secoue la tête pour lâcher d’un ton désabusé :
— J’aurais décidément tout entendu dans ma vie ! Je vous signale, mon fils, que vous êtes marié depuis deux ans bientôt, et que vous avez eu largement le temps de capturer votre proie depuis ! ...