1. Amours maudites


    Datte: 17/01/2021, Catégories: f, h, fh, ff, ffh, extracon, fsoumise, fdomine, soubrette, jalousie, massage, Oral pénétratio, initff, fsoumisaf, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... Madame Marie.
    
    Marie avait organisé de discrètes recherches par un détective qui avait facilement retrouvé la trace du mari adultérin. Elle avait bien songé, un moment, à effectuer un constat par un commissaire ou un huissier, elle obtiendrait ainsi un divorce avantageux lui permettant de retourner dans le monde et y mener une vie festive. Elle fantasmait cette situation au début de son installation au château, avant d’avoir connu et circonvenu Bette.
    
    Bette ne comprenait pas trop ce que sa maîtresse faisait céans. Un frisson la parcourut immédiatement, car elle repensait à la punition qu’elle lui avait infligée, elle repensait à cette douleur horrible dont le souvenir la réveillait encore, certaines nuits d’angoisses.
    
    — Bonjour, Bette.
    — Bonjour, Madame, répondit-elle les yeux baissés et en s’effaçant pour la laisser passer.
    
    Marie entra dans le vestibule et d’un regard circulaire, jaugea l’habitat.
    
    — Tu me fais visiter ?
    
    Lentement elles parcouraient les pièces du rez-de-chaussée, puis s’attaquèrent à l’étage. Il n’y avait qu’une chambre où les meubles n’étaient pas houssés. Marie s’y attarda contempla le lit impeccablement fait. Elle se tourna doucement vers la servante et lui demanda.
    
    — C’est ici que tu fais l’amour avec mon mari ?
    
    Stupéfiée par la demande, Bette ne répondit rien. Elle gardait le silence et le regard rivé au sol. Elle reprenait son attitude de soumission.
    
    Doucement, Marie ôta l’épingle puis la capeline ainsi retenue et les déposa ...
    ... sur un guéridon. Maintenant tête nue elle s’avança vers Bette. Lentement, très lentement, elle progressa. Arrivée à la toucher, lentement, toujours très lentement, elle l’enlaça. Lentement, toujours très lentement, elle posa ses lèvres sur celle de son ex camériste. Lentement, toujours très lentement leurs langues se mêlèrent.
    
    Lorsque, tête-bêche, elles se réjouirent mutuellement de délices lesbiens, elles s’abandonnèrent sur une pente que plus rien ne pouvait les arrêter. Il fallut une heure de joute pour rassasier les deux jouvencelles. Marie, la première, reprit ses esprits et se rhabilla. Elle regardait d’un air conquérant son amante et lui dit :
    
    — À bientôt, Bette
    
    Celle-ci resta rêveuse un moment, tout au souvenir de cette explosion des sens. Puis, honteuse de s’être laissé aller, elle redouta le retour de son homme.
    
    Celui-ci rentra fort tard, retenu par quelques difficultés dans ses affaires. Pourtant l’attitude de Bette l’interpella, elle n’était pas comme d’habitude. Même l’empressement qu’elle mettait à satisfaire le moindre de ses besoins ne lui semblait pas normal. Raoul ne demandait rien, il cogitait, il supputait. Il n’était pas dans sa nature de jouer à l’inquisiteur et puis il avait toute confiance en son aimée.
    
    Le mercredi suivant, le tintement du carillon ne surprit plus Bette. D’un air souriant, elle accueillit Marie. La porte d’entrée à peine refermée, les deux femmes s’enlacèrent ; le chemin, la progression vers l’écrin de leurs amours fut ...
«12...161718...»