1. Amours maudites


    Datte: 17/01/2021, Catégories: f, h, fh, ff, ffh, extracon, fsoumise, fdomine, soubrette, jalousie, massage, Oral pénétratio, initff, fsoumisaf, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... petit déjeuner. La chambrière resta interdite en voyant ses affaires soigneusement pliées sur une chaise.
    
    La cuisinière se tourna vers elle et lui dit d’une voix douce et interrogative :
    
    — Tu as dormi avec Monsieur Raoul ?
    
    La servante ne répondit pas et baissa les yeux, comme prise en faute.
    
    — J’ai pris tes vêtements ; si madame les avait trouvés, elle aurait tout de suite compris.
    
    Bette releva ses yeux embués et dit :
    
    — Je l’aime.
    
    Germaine s’avança et la prit dans ses bras.
    
    — Oh, ma chérie, des gens comme nous ne peuvent pas aimer au-dessus de leur condition. Tu vas souffrir !
    
    La cuisinière l’embrassa et lui dit :
    
    — Va, maintenant, prépare la table.
    
    À part quelques sourires esquissés, rien n’avait changé. Le maître restait le maître et la servante restait la servante. Pourtant, à partir de ce moment, l’atmosphère fut équivoque. Tous les soirs, après son service auprès de sa maîtresse, elle rejoignait le maître pour son plus grand plaisir.
    
    Cela dura quelque temps.
    
    Marie, fine et rouée, observait sa femme de chambre. Pendant un bon nombre de jours, elle se posa une question. Que faisait Bette après son service ? Avant, très patiente, elle prenait tout son temps alors que maintenant, elle pressait son départ. Cette attitude nouvelle attisa des soupçons dans la tête de la maîtresse. Elle avait continuellement l’air joyeux, avant elle affichait une mine austère. Ce soir quand Bette sortit, elle entrouvrit discrètement la porte et suivit du ...
    ... regard la camériste dont le pas sautillant et dansant de bonheur la contraria. Elle la vit entrer dans la chambre de son mari, cela confirmait son soupçon. Elle en conçut une colère noire. Qu’il fréquente des cocottes, passe encore, mais il était inacceptable qu’il couche avec sa chambrière. Bette lui appartenait, elle devait être amoureuse d’elle, pas de lui.
    
    Le lendemain matin, comme à son habitude, Bette vint dans la chambre de sa maîtresse avec le plateau du petit déjeuner. Elle commençait à dresser la table quand la maîtresse lui dit :
    
    — Déshabille-toi.
    
    Elle fut surprise, d’habitude les jeux lesbiens ne commençaient que quand la châtelaine, restaurée, regardait Bette de son œil coquin et salace. Elle se déshabilla, puis prit peur quand elle vit Marie venir à elle, armée d’une cravache. Elle protégea ses seins et sa figure avec ses bras, se tourna et présenta son dos à la morsure de la badine. La douleur des premiers coups la fit tomber à genoux, puis elle prit la position fœtale pour subir sa punition.
    
    Marie vociférait, hurlait sa haine et sa frustration. Telle une harpie, elle agonit la servante d’injures. Et elle frappait, les marques d’abord rouges, virèrent au bleu. Et elle frappait, et elle hurlait. Sous les coups, la peau de la servante se fendilla et le sang perla. Elle continuait à frapper et à hurler. De douleur, Bette perdit connaissance et bascula sur le côté. Cela ne l’arrêta pas pour autant, quand la porte de la chambre s’ouvrit à toute volée, le ...
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