1. Les cordes


    Datte: 16/01/2021, Catégories: bizarre, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, jeu, attache, BDSM / Fétichisme Auteur: Martin, Source: Revebebe

    ... nerveux secoua la totalité de mon corps. Des flashs érotiques envahirent ma tête : les images de ma première fessée défilaient devant moi, celle reçue à quatorze ans suite à un stupide pari perdu lors d’une soirée un peu trop arrosée. Allongée sur les genoux de mon petit ami d’alors, par dix fois sa main s’était abattue sur ma mini-jupe. Je riais. Les copains et copines riaient aussi. Ils avaient une vue imprenable sur ma petite culotte sous ma jupe et je n’ai rien fait pour empêcher ça. Ça aussi m’avait plu. J’avais allègrement mouillé ma culotte et ce n’était certes pas de l’urine.
    
    Entre douleur et confiance, je devenais la muse de cet artiste asiatique, et l’enivrais, pour créer un univers où le temps s’arrêtait l’espace d’un instant. Il a fait de son corps, de mon corps et de ses cordes un véritable tableau vivant ! Totalement à l’opposé d’une pose naturelle. Je n’étais plus un objet de désir, mais la sublimation du désir.
    
    Le Maître et moi avions perdu toute conscience des spectateurs devenus très nombreux à nous regarder. Nous ignorions totalement les flashs qui crépitaient à tout crin.
    
    En m’enveloppant dans différents motifs compliqués, il a fait de mon corps non seulement une œuvre d’art, mais il a aussi stimulé mes organes génitaux, mes seins et mes zones érogènes. Lui et moi devenions une sorte de sculpture humaine en suspension dans l’air, dans le temps, dans le désir.
    
    Le Maître me pénétrait au plus profond de moi-même, non par son sexe ou ses doigts, ...
    ... mais avec ses cordes. Ces cordes qui m’étreignaient si fort étaient son corps, son désir, son amour sublime et je m’abandonnais totalement à elles. J’ignore encore si j’ai perdu réellement conscience à ce moment ou si je jouissais comme jamais auparavant, mais je ne suis revenue sur terre que bien plus tard, en entendant la sublime voix du Maître me murmurer à l’oreille :
    
    — Tu as été merveilleuse !
    
    Il avait déjà dénoué une bonne partie des cordes qui me maintenaient en l’air.
    
    Pendant que le Maître me libérait, j’avais progressivement l’impression d’être moins libre qu’en étant encordée, car il me fallait rapidement reprendre une position et une attitude acceptables face au public. Ce n’était ni rassurant ni évident pour moi.
    
    Une fois les pieds sur terre et enrobée d’un peignoir nippon que je ne pris pas la peine de fermer, tout en saluant, j’observai le public resté jusqu’au bout de la démonstration. Certains hommes n’avaient eu d’yeux que pour mes parties intimes. Je les comprenais : après tout, ils étaient venus au Salon de l’Érotisme pour mater des corps nus et le mien semblait leur plaire avec les traces bien visibles laissées par les cordes, empreintes éphémères qui se transformeront bientôt en petites ecchymoses. La plupart applaudissaient chaleureusement.
    
    Mais en regardant leurs compagnes, j’ai pu lire beaucoup d’émerveillement, d’empathie et de fantasmes dans leurs yeux. Certaines ne réagissaient guère physiquement, fascinées, touchées dans leurs tripes, ...