1. Les cordes


    Datte: 16/01/2021, Catégories: bizarre, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, jeu, attache, BDSM / Fétichisme Auteur: Martin, Source: Revebebe

    ... douleur. À un moment donné, tu vas sombrer dedans. Alors il est temps de me laisser partir. Je sens au sens propre comme au sens figuré un fardeau tomber de mes épaules. Je peux encore bouger et il y a toujours un contact avec le sol.
    
    Soudain, le maître me tire du tatami. Je crie, à la fois de surprise et de frayeur. C’est lui et lui seul qui choisit, sans prévenir, le moment où je dois me retrouver dans une position inconfortable. Il contrôle totalement mon corps, et donc aussi le degré de douleur. Il me soulève de plus en plus. Et puis il me fait redescendre. Pas toute, la tête seulement. Un pied reste en l’air. Je me sens impuissante, un peu comme un sac de farine hissé au troisième étage avec une poulie puis redescendu brusquement. Le Maître joue à un jeu que je ne connais pas et j’ai presque du mal à l’accepter et à accepter la douleur que je ressens.
    
    La tête en bas, à seulement quelques centimètres du sol, les seins rougis par la pression de mes liens. Mes avant-bras liés ensemble dans le dos. Mes jambes maintenues écartées à plus d’un mètre de hauteur, exposant toute mon intimité.
    
    La nudité totale ne m’a pas été imposée, c’est même moi qui l’avais proposée. Je voulais que le Maître me prenne telle que je suis sortie autrefois des entrailles de ma mère. Mon inconscient espérait sans doute un retour à cette case départ.
    
    Cette nudité n’est par ailleurs que dérisoire comparée à l’intensité des émotions et au sentiment de bien-être qui m’ont envahie. Je me ...
    ... demandais ce que signifiait pour le Maître cette soirée à m’attacher ainsi, les cordes s’animant à nouveau sous ses doigts. De toute façon, il était inutile de chercher des raisons supplémentaires. Je ne serais jamais sûre que d’une chose : son désir ou son absence de désir. La seule vérité incontestable était visible en regardant son sexe : il bandait sous son ample jupe traditionnelle. Je ne le voyais pas, je le ressentais inéluctablement.
    
    Quant à moi, je dois reconnaître que mon sexe n’en menait pas large, surtout depuis que le Maître venait de serrer une corde nouée par l’arrière à mes avant-bras et allant de la raie de mes fesses aux cordes près de mon nombril, en passant évidemment par mon clitoris et mon anus. Mais les cordes libèrent des endorphines et ça procure une sensation d’euphorie très forte. Quand, avec ses cordes, le Maître en arrivait presque à me faire évanouir, c’était une histoire de lâcher-prise, de don total de soi. Tremblements, spasmes, bave, larmes… Quand il arriva à m’emmener aussi loin, c’était très intense pour lui comme pour moi. Un truc particulièrement fort qui nous liait.
    
    Le Maître était venu s’agenouiller à quelques centimètres de ma tête. Il la prit doucement dans ses bras pour l’appuyer contre la peau de son ventre. Il lui suffisait de me faire descendre légèrement pour que ma bouche puisse atteindre son sexe. Je priais pour qu’il le fasse. Mais il n’en fit rien. Il resserra d’un cran la corde qui passait entre mes jambes. Un spasme ...